Navin Chawla
"Mère Teresa, Une vie pour l'amour"
Olympia Alberti
"Mère Teresa, Le royaume de sa nuit"
Navin Chawla
"La vie et l'oeuvre de Mère Teresa"
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« À notre époque de progrès, tout le monde est pressé, personne n'a le temps, et les malheureux incapables de rivaliser s'effondrent. Ce sont eux que nous voulons aimer, servir, entourer. »
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Mère Teresa rayonnait de joie et de confiance, elle exhortait à aimer les gens qui souffrent de solitude. Mais elle-même aura vécu pendant plusieurs dizaines d'années une nuit de la foi qui se manifestait par le sentiment de la perte de Dieu, l’aridité dans l’oraisonElle avait cependant accepté la défaite de la joie, de la douceur. Mais chaque matin elle ressentait le poids de sa nuit intérieure et d'espoir enfui. Pour elle, sans la présence de Dieu, tout était désolant.
Parfois, se lever revenait à surmonter l'insurmontable. Son seul soulagement était l'oubli d'elle-même. Dieu, disait-elle, est là, même si on ne Le sent pas. Car elle n'a jamais, à aucun moment, douté de l'existence de Dieu.
Son sourire devint plus qu'un effort, une tension, un masque, un dernier rempart contre le désespoir. Elle était écartelée dans un déchirement sans fin, avec d'un côté l'âme brisée, la glace dans le cœur, et de l'autre des paroles de ferveur, le sourire aimant, un dévouement sans faille.
Le sœurs, les gens pensent que ma foi, mon intimité avec Dieu, remplissent mon être et mon cœur, s'ils savaient ! Ma bonne humeur n'est qu'un manteau qui me sert à cacher le vide et la tristesse. » Cette épreuve, toujours gardée secrète, la rapprocha encore davantage de ceux privés de tendresse et du soutien de la foi. Il lui fallait connaitre, dans son âme, le sentiment d'abandon des pauvres, des rejetés, des perdus, des sans-secours.