Une addiction fatale📃 Le guide de lumière d'Arnaud s'exprime
Arnaud revoit sa vie
Que s'est-il passé lorsque tu as quitté ton corps ?
Pourquoi t'es-tu repassé maintes fois le film de ta vie?
Es-tu encore en train de digérer ce que tu as vu ?
Sais-tu quelle va être la suite pour toi ?
Une dernière chose à transmettre ?
au Guide d'Arnaud: Est-il possible de les aider ?
au Guide d'Arnaud: Comment faire ?

Afin d'éclairer le problème de l'addiction - très répandu à notre époque, deux médiums sont invitées à interroger Arnaud, un jeune homme décédé lors d'un coma hépatique.

Son guide de lumière s'exprime tout d'abord

 « L'addiction traduit un mal-être intérieur. Il n'y a pas de jugement à porter sur cette façon d'agir. Beaucoup d'êtres fuient et noient leurs difficultés, pensant ainsi les mettre à distance. C'est bien sûr un leurre parce que le véritable problème est la relation qu'ils entretiennent avec eux-mêmes. Il y a une mésestime, un désamour, un irrespect de soi.

 Il y a différents objets d'addiction, autre que l'alcool : le tabac, le travail, le sport, la nourriture, les jeux, l'Internet, même la méditation. Tout peut être source de dépendance, c'est une question de dosage.
 Pour l'humain, c'est une forme d'échappatoire pour fuir ce qu'il ne peut pas vivre ou ce qu'il sent injuste dans sa vie. Par exemple, passer beaucoup de temps au travail, pour en passer moins en famille. Passer du temps à faire du sport, cela peut donner une belle image de soi dans votre société actuelle. Mais là aussi il s'agit d'une fuite. »

La parole est laissée à Arnaud. Il revoit sa vie

  « Les scènes défilent et je revois mon corps qui me répugne. Il me renvoie l'image d'un sous-homme. Je me vois, ivre, dormant sur la table de la salle à manger, les bras baignant dans le liquide sucré qui s'est renversé, à demi inconscient.

 (...) Ma bouteille est devenue ma confidente, mon amie. Je ne me suis pas aperçu que je tombais là-dedans. C'est venu petit à petit. On ne s'en rend pas compte ! Bien sûr, j'aimais boire, puis c'est devenu une habitude ; après, un besoin, une façon de se créer une famille avec des amis (qui n'en sont pas d'ailleurs !), des "piliers de bar". C'est une façon de retarder le moment de rentrer chez soi. Et de dégoûter l'autre de soi, mais cela non plus on n'en a pas conscience. Tout ceci n'est pas très reluisant...

  Les images défilent encore. Je suis en train de ramper sur le sol pour me hisser comme une larve sur mon lit crasseux.

 D'autres images s'enchaînent : le départ de ma femme, Liliane, humiliée, brisée et qui n'en pouvait plus. Une pensée me vient : "C'est moi qui l'ai brisée ainsi ! Je lui ai infligé ma souffrance ! Je suis le bourreau et la victime." Je m'écroule de honte, de peur, je suis un monstre !
 Je ne sais ni comment ni pourquoi, mais je sais que je ne suis jugé que par moi-même. Il me semble pleurer, pleurer comme je n'ai jamais su le faire.

 D'ici, je comprends tout sur tout, et même au-delà ! »

Que s'est-il passé lorsque tu as quitté ton corps ?

 « Quand je suis passé de l'autre côté, j'ai été surpris... Surpris de voir que j'étais encore vivant. Surpris aussi de voir que je n'avais absolument rien réglé. Je me sentais sale, et puis ce sentiment de gâchis m'a mis en colère. Contre moi-même. Je me demandais comment j'avais pu gâcher toutes mes chances, toutes les opportunités qui m'avaient été offertes.

 L'alcool m'accompagne depuis plusieurs vies. J'ai été victime d'accidents mortels parce que j'étais saoul, et là, j'ai recommencé. »

Pourquoi t'es-tu repassé maintes fois le film de ta vie ?

 « J'avais eu du mal à réaliser que mes parents m'aimaient, qu'ils avaient pris soin de moi, que ma femme m'a aimé ainsi que mon fils, mes potes, mon frère. Ils avaient tous le coeur grand ouvert, énorme. Si j'avais su voir, putain, la vie que j'aurais eue ! C'est ça que je voulais revoir plusieurs fois. Je me disais : "Non, ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible !"
 Même mon guide, mon âme aussi, me parlaient à l'intérieur ! Ce qu'on appelle l'intuition, je l'avais et je n'ai jamais voulu l'écouter ! J'ai toujours fait le contraire de ce qu'elle me disait. »

Es-tu encore en train de digérer ce que tu as vu ?

 « La colère commence à passer. Si je peux me raconter, c'est parce que mon guide est à côté de moi, c'est lui qui m'a proposé de vous parler. Il m'a dit que ce serait bénéfique pour moi.
 J'ai donc décidé d'écouter, pour une fois. Je me suis dit que mon expérience pourrait peut-être servir à quelqu'un, lui éviter de passer à côté de sa vie, comme moi. J'aimerais que cela puisse juste provoquer un petit choc en eux pour qu'ils se remettent sur leur route, celle que leur âme a décidé de suivre et qu'ils ne perdent plus leur temps avec l'alcool.
 Écoutez votre petite voix quand elle vous dit d'arrêter. Votre petite voix c'est vous, ce n'est pas quelqu'un d'autre qui vous dit : "Ce n'est pas bien de faire ça !" Et puis si vous avez besoin d'aide en tant qu'humain, demandez-en et acceptez-la. »

Sais-tu quelle va être la suite pour toi ?

 « Je vais enfin sortir de ce lieu où je me suis enfermé, j'en ai fait le tour. Mon guide souhaitait que je vous parle et, en vous racontant ma vie, je l'ai mieux comprise. Je saisis mieux les choses. Vous me les auriez dites, je ne vous aurais pas crues. Vous voyez, ce chemin, il se fait de soi vers soi. Merci mon guide !

 Il est là, il vient me chercher. Bon, cette fois, je crois que vais le suivre. »

Merci pour ton témoignage. Une dernière chose à transmettre ?

 « J'espère qu'il aidera ! Je veux surtout dire que personne n'est à blâmer. Il n'y a pas à faire culpabiliser quelqu'un en lui disant : "Ce n'est pas bien". Dites-lui : "Chacun fait comme il peut, mais on peut toujours faire mieux ! »

✩ ✩

Nous revenons vers le guide d'Arnaud

Est-il possible de les aider ?

 « La personne doit prendre conscience de son état. Ce n'est pas magique ! Il faut arriver à toucher son point sensible pour la réveiller à elle-même, qu'elle réalise qu'elle met sa vie entre parenthèses en étant dépendante. »

Comment faire ?

 « Ceux que vous voyez sombrer dans une addiction sont des êtres en grande souffrance, perdus à l'intérieur d'eux-mêmes. Alors, au lieu de les abreuver de reproches, envoyez-leur de la lumière, de la bienveillance, de l'amour. Soutenez-les même si cela est difficile, même s'ils vous rejettent, continuez, essayez ! Sachez que ce n'est pas vous qu'ils rejettent mais eux-mêmes.
 Beaucoup de parents se sentent impuissants, repoussés et pensent que leurs enfants ne les aiment pas. Alors que ce se sont eux-mêmes qu'ils n'aiment pas.
 Comme tous les êtres sur terre, ils ressentent une dualité, même si elle est inconsciente: l'âme "tire" d'un côté et la personnalité de l'autre, ce qui crée un conflit interne. Enfin la personnalité humaine aime la facilité; il est par exemple plus facile de se servir un verre que de se relever et dire que l'on va faire autrement.
 Souvent l'ado ou l'adulte qui se rempli de jeux vidéos ou de nourriture, ne manque de rien matériellement, mais ils ressentent en eux un vide. Entendez leurs appels sourds. Ouvrez cette brêche dans leur cœur, même si vous pensez qu'ils ne vous écoutent pas. Parlez-leur de cœur à cœur, d'âme à âme et n'utilisez pas le reproche ni vos peurs. Ils se recroquevilleraient dans leur coquille. »

Non, ce n'est pas facile. Il faut beaucoup d'amour et une grande force intérieure. Moi je n'ai pas réussi avec mon fils dont les jeux vidéos ont gâté les plus belles années. Il est vrai que je n'ai pas bénéficié des conseils de ce Guide.

( V. Bobée et V. Germont, 'Suis ton âme, elle connaît le chemin' )