TOUT parait incompréhensible quand on est persuadé que cette vie est unique : la maladie, la souffrance, la cruauté des hommes, et bien sûr la mort.
Mais quand on comprend que cette vie n'est que le maillon d'une longue chaine, que la terre ne fait que remplir son rôle : celui de nous éprouver, alors ce qui nous parait irrémédiable et nous désespère prend son véritable sens.
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- Il y a tant de souffrance sur Terre, tant d'épreuves ! Comment transmettre cet enseignement à ceux qui sont déchirés par la douleur ? Par exemple ceux qui perdent un ou plusieurs enfants. Dois-je aussi les convaincre que tout concourt au bien ? - Justement,me répond calmement mon guide, sers-toi de tes dons (de médium) afin de prouver la survivance de l'âme de leurs enfants, et permettre à ces jeunes âmes pures de se manifester. Cela donnera la possibilité à certains guides d'expliquer la raison de ces départs précoces, à ceux qui peuvent l'entendre bien sûr ! »
« Dieu est amour, Dieu est bon, et lors même que la vie temporelle semble un chemin aride, obscur et plein de maux, marchez sans hésitation sur cette voie où vos pieds se déchirent, et qui meurtri vos cœurs. Vous êtes dans la voie royale. »
( Corinthians XII, 31 )
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J'abandonne mon fils à son problème.
Ce problème, je le lui ai créé de toutes pièces. Non que je ne l'aime plus, ni que je veuille le punir, mais parce que je veux le pousser à grandir, à se dépasser. Parce que je l'aime et que j'ai confiance en ses capacités.
Je suis sûr que Dieu fait de même pour moi.
« Vous voulez tout réduire à votre compréhension, voilà d’où viennent les abîmes de confusion dans lesquels vous vous trouvez plongés. La justice divine vous dépasse ; ne cherchez pas à comprendre pourquoi celui-ci est heureux et cet autre malheureux. Il n’y a que semblant de privilège. »
À une femme qui se plaignait que la vie l'ait durement éprouvée en lui donnant une fille aveugle et retardée mentale, Edgar Cayce répondit : « Ne vous lamentez pas sur votre sort. Remerciez plutôt Dieu de vous fournir l’occasion d’être confrontée à vous-même. »
« Ne fuyez pas la Terre et ce qu’elle vous impose. En naissant vous avez passé avec cet autre vous-même que vous ne soupçonnez pas, un véritable contrat. »
« Nous avons tous eu l'envie de venir ici-bas, et nous avons choisi nous-même notre destin. Chacun possède ce dont il a besoin. Nous connaissions la physionomie que nous posséderions. Tout cela, nous le voulions et nous en avions besoin. »
« Nous choisissons nos parents, nos maris et nos enfants qui nous serons nécessaires pour progresser avant de naitre. Tous les gens importants de notre vie, nous les avons choisis avant en fonction de leurs qualités qui nous seront nécessaires pour notre croissance. »
suite... ne s’établissent pas en termes de difficulté ou de facilité. Ce n’est que lorsque nous sommes incarnés que nous évaluons notre condition en fonction des critères de la société. Nous pouvons ainsi rejeter notre corps ou le trouver pas assez beau. Ce qui était un choix délibéré est ressenti comme une injustice.
C’est bien évidemment le cas des handicapés. J’ai souvent constaté que n’étant pas envahis par le culte du corps, lequel incite à négliger la dimension spirituelle de la vie, ils développent leur perception, leur ressenti. Leurs parents le disent : ils ont une volonté profonde d’apprécier chaque instant de la vie. »
« Les formes de vie n’ont qu’une importance relative. Le corps humain est un véhicule. Il peut prendre dans le monde matériel une apparence inutile, « inadaptée », mais l’homme ne peut juger la vie, ni son utilité. »
« Les handicapés mentaux reçoivent la raison de l'autre côté ; parfois même un peu avant leur mort. J'ai connu une jeune fille, débile profonde, qui, dans les derniers instants de sa vie, s'est mise à parler de façon très intelligente. Elle déclara même : "L'épreuve est terminée, enfin !" »
« En quittant l’abbaye, je retrouve une des petites trisomiques endormie sur un banc, et je suis touchée par l’harmonie qui émane de son être intérieur. En effet, son énergie dessine une aura « Chaque créature vivante est entourée par un champ d’énergie auquel on donne le nom d’aura. Les esprits vous perçoivent comme une forme énergétique. Ils distinguent non seulement votre corps physique mais aussi plusieurs autres niveaux de votre être. L’aura lui permet de voir vos corps émotionnel, mental et spirituel. Là sont contenus tous vos sentiments, vos pensées, vos actions ainsi que votre état physique. C’est pourquoi les esprits sont en mesure de communiquer des informations sur tout problème de santé, maladie ou difficulté émotionnelle que vous pouvez vivre. »
« L’aura est à mes yeux une composante de nous-mêmes. Elle est un reflet de nos affects. À mon sens, c’est elle qui déclenche ce que nous appelons « la première impression » ; c'est elle qui fait que nous nous sentons plus ou moins à l’aise avec une personne.
Les animaux perçoivent probablement notre aura. Une communication se produit avec les plantes, positive ou négative. J’ai connu des êtres assez engagés dans la voie du mal pour faire crever des plantes sur leur passage. »
qui exprime sa vraie beauté. Comme je l’ai dit, l’aura forme une sorte de nébulosité autour des êtres vivants. La trisomie est certes un grand handicap, mais lorsque je pose mon regard sur cette jeune fille endormie, je perçois la grâce qui vit en elle, ainsi que le puissant besoin d’aimer et d’être aimée qui l’anime. Avec l'aura s’exprime une sorte de langage ; celui des sentiments et des émotions. »
« L'âme-personnalité a le corps qui lui est nécessaire pour la continuation de son évolution, et cela résulte de la loi de compensation ou karma
Extrait de la page : "La réincarnation" :
Le karma
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Le karma est un mot sanskrit qui désigne le destin. On l'évoque parfois lors de drames qui paraissent incompréhensibles et injustes, mais il peut se manifester par des évènements agréables. On peut dire qu'il tend à rétablir un équilibre.
Il n'y a pas de mauvais karma. Tout ce qui nous arrive est fondamentalement bon, car le karma n'a qu'un but : éveiller, élever notre conscience.
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« C’est grande justice que d’avertir l’homme : tu récolteras ce que tu as semé. Nul ne t’inflige de punition, nul ne te condamne, mais tu couds toi-même ton linceul selon le sens que tu donnes à ta vie. Pour l’homme responsable il n’y aura pas de "jour de (auto-) jugement", car c’est au jour le jour qu’il se juge. »
suite.... On peut ne pas comprendre l’horreur de certaines situations, on peut refuser d’admettre l’utilité de certains états physiques, mais cette impossibilité mentale de saisir la raison des choses ne change rien à ce qui est. La loi cosmique est bonne. L'âme-personnalité qui réside dans un corps imparfait savait, avant d’y pénétrer, qu’il en serait ainsi et elle l’avait accepté, compris et même choisi. Elle comprendra après l’avoir quitté qu’il lui était nécessaire pour son propre épanouissement, et revenue au rythme de l’éternité, elle mesurera la valeur de son expérience.
L'âme-personnalité ne souffre pas de l’état défectueux du corps. Elle sait. C’est le mental qui en est meurtri et se lamente. Pourtant il doit apprendre à accepter le sanctum dont il lui faut prendre soin.
Chacun pourrait être tel que celui dont il voit les imperfections corporelles et il le sera s’il venait à éprouver une quelconque satisfaction –aussi secrète soit-elle, devant l’aspect physique de son prochain. »
« De grâce, chers humains, aménagez, dans les limites du possible, des endroits où vos enfants et personnes handicapées pourront s’amuser, jouer librement avec les dauphins. Laissez, si possible, vos handicapés nager simplement parmi les dauphins. Ensemble ils s’apprivoiseront, se reconnaîtront. Les dauphins chercheront à les protéger, ressentant leur faiblesse. Pour un handicapé, ressentir la présence d’un ami sans la nécessité de verbaliser pour être compris, c’est une joie bien grande qui signale souvent l’amorce d’un grand soulagement et même parfois d’une guérison. »