Un mauvais sourire peut blesser, mais un bon rire est sain, et même salutaire parfois. « Accepte la souffrance, mais accepte aussi la joie lorsqu’elle te soustrait à la tristesse et aux ténèbres. Sache rester dans l’innocence d’un rire d’enfant. »
« Il n'y a pas de raison d'être sérieux dans tout ce que l'on fait, puisque l'humour nous aide à rire de nous-mêmes (ou des situations dans lesquelles nous barbotons).
Lorsque l'on parvient à rire de soi, et non pas des autres, on s'approche des questions essentielles qui permettent de se ressouvenir d'oser aimer les autres, et donc d'avoir une porte ouverte vers le but à atteindre. »
« On injuriait Rabbi Nahman, on l’humiliait. On finit par douter de sa raison, réalisant ainsi son souhait profond.
Eh oui, il tenait à ce que les gens le regardent de travers. C’est pourquoi il changeait souvent d’identité, de déguisement ; il se voulait autre. Comédien, imposteur, bouffon, plutôt que Rabbi.
Il savait rire, voulait rire, d'abord de lui-même, et puis du reste. Il jouait avec les gamins dans la rue pour railler le Rabbi en lui ; il jouait à la guerre pour ridiculiser les guerres. Il posait au fou pour se moquer de la raison et des apparences, au nomade sans bagage pour souligner le grotesque de la possession.
Il faisait le pitre pour se défaire des dernières traces de vanité qui subsistaient en lui ; à la maison il choisissait l’autre extrême : il désarmait son orgueil en le poussant à bout ; en exagérant sa propre importance dans tous les domaines. En se conférant des dimensions invraisemblables, volontairement caricaturales. »
Alors rions de nos maladresses
On frappe.
- Qui est là?
- Pedro Vicent,e Don Francisco Alvarez de Cepada
- C'est bon, entrez tous, fait l'aubergiste en ouvrant la porte.
"Reportage" de Nicolas Canteloup quand il a été écouter le Président N. Sarkozi à Limoges :