« À quoi bon ratifier le changement d’époux : quiconque aime d’abord l’approche de l’amour ne connaîtra point la rencontre...
L’homme renverse les murs pour être libre, mais il n’est plus que forteresse démantelée et ouverte aux étoiles. Alors commence l’angoisse de n’être point. »
« Votre amour est à base de haine car vous vous arrêtez dans la femme ou dans l’homme dont vous faites vos provisions, et pareils à des chiens quand ils tournent autour de l’auge, vous commencez de haïr quiconque lorgne votre repas. À peine l’amour vous est-il accordé que là aussi, comme dans vos fausses amitiés, de ce don libre vous faites une servitude et commencez de la minute où l’on vous aime à vous découvrir lésé. Et à infliger, pour mieux asservir, le spectacle de votre souffrance. Et certes vous souffrez. Et c’est cette souffrance même qui me déplaît. Et en quoi voulez-vous que je l’admire ? »
« Si ta femme crie tu la peux répudier afin d’élire l’autre qui ne crie pas. Car tu es armoire pour cadeau et tu n’as pas reçu le tien.
Mais je désire perpétuer l’amour. Il n’est d’amour que là où le choix est irrévocable car il importe d’être limité pour devenir.
Si j’ai refermé la porte sur le couple de ta maison, faut bien que tu ailles plus loin. Ta signification est d’époux. Et celui de la femme est d’épouse. J’ai empli le mot d’un sens plus lourd et tu dis "Mon épouse…" avec le sérieux du cœur. Tu découvres d’autres joies. Et d’autres souffrance certes, mais elles sont conditions de tes joies. »
L'attitude intolérable du partenaire peut vous pousser à le quitter, mais gardez sans cesse à l'esprit le bien des enfants(Cf. Grandir grâce aux défauts de l'autre).
Abandonné(e)
Tu peux pleurer celui-là qui est mort et dont tu chéris l'image parfaite. Mais ne pleure pas celui qui se détourne de ton amour et de ses engagements. Il (ou elle) dévoile un visage que tu n'aurais découvert que plus tard. Ne regrette même pas de te retrouver seul(e). La solitude a du bon.
Ne renonce pas à l'amour, mais médite ceci.
