« Les murs sont gris, le temps est triste et on est seul malgré la foule, sans projets, sans soutien, sans foi. Tout s’écroule autour, ce sur quoi on s’appuyait, ce qui paraissait solide.
On maudit Dieu, et la vie, et les autres.
C’est le fond du gouffre, le bout du rouleau, là
où l’on sent confusément qu’il faut détruire quelque chose. alors, selon le tempérament, on veut détruire chez les autres, ou on se détruit soi-même.
C’est la vie.
Ou du moins, un tournant.
Et si…
Si le chemin que vous avez pris n’était qu’un cul de sac, et que vos entités accompagnatrices ( guides, anges-gardiens... ) en aient pris conscience, que peuvent-elles faire?
Qui êtes-vous ? Avez-vous la capacité de faire machine arrière, êtes-vous assez solide pour changer de cap, possédez-vous l'humilité nécessaire, avez-vous le courage de tout remettre en question ?
Qui accusez-vous? Les autres, Dieu, le destin ou vous-même ?
Car tout dépend de cette analyse. Si bloqué par l’orgueil, vous ne pouvez vous en prendre qu’aux autres, votre désespoir est tragique. Vous nuirez à autrui ou vous vous suiciderez. Et personne ne peut vous aider, puisque l’autre, c’est l’ennemi.
Mais si, après avoir fait tout ce que vous pouviez, vous parvenez à vous oublier, à vous abandonner, les entités qui vous aiment peuvent alors agir. Débarrassé de l'inertie de vos fausses certitudes, vous devenez manœuvrable. »
« Lorsque l'univers te paraît s'assombrir, ce n'est pas parce que les portes se ferment devant toi, mais parce que ton regard se dérobe à la lumière. »
« Les jours de misère et d’épouvante, les jours décolorés, perdus au fond de l’abîme. Périodes d’angoisse où l’on existe séparé de son âme.
La période où le chagrin exclut toute la vie est une des périodes les plus favorables à la communication avec l’au-delà.
Toute manifestation est possible. La seule préoccupation du sujet doit être l’observance d’un grand recueillement ; il doit être attentif, rien de plus.
Forge-toi jour après jour au feu de ta peine. »
« Vois la fleur en train de mourir et tu verras la fleur d’un regard triste. Mais considère-la comme une partie de tout un arbre en train de changer, et qui portera bientôt ses fruits, et tu verras la fleur dans sa véritable beauté.
Rappelle-toi toujours que tu n’es pas la fleur, que tu n’es même pas le fruit. Tu es l’arbre. »
« La privation des joies terrestres produit chez l’individu un « manque » ; dans ce « manque » vient s’établir la grâce. Le vide opère dans la créature un appel d’air où l’oxygène divin se précipite. »
« C’est lorsque les choses vont le plus mal que tu oublies Qui Tu Es [ d'abord un esprit ]. C’est le moment, plus que jamais, d’entrer dans ton espace divin. D'abord, cela va t’apporter une grande paix intérieure. Et d’un esprit paisible naissent de grandes idées, des solutions aux problèmes que tu penses avoir. Dans ton espace divin, tu sauras et comprendras que tout ce dont tu fais maintenant l’expérience, est temporaire. »
« Le Christ n’a-t-il pas dit au Jardin des Oliviers : « Je suis triste à mourir », et il eu plus encore : il eut les clous et la croix ; cesse de te plaindre !
Ne demande pas la suppression de ta peine, demande seulement la grâce de la métamorphoser. »
« Personne au monde n'est abandonné un seul instant. Jamais. » (lui assure son Guide)
- J’aime cette idée-là… Il y a tellement de gens qui sont dans la solitude. S’ils savaient que des êtres merveilleux sont près d’eux à toute heure du jour et de la nuit… Malheureusement, comment le leur faire savoir...
Nous ne sommes JAMAIS seul « Comme vous êtes durs à comprendre, aveugles et sourds à ce qui n’est pas tonitruant ! Si vous saviez vous mettre à l’écoute de votre vie, combien vos vies seraient plus faciles ! Tant de signes ténus jalonnent le chemin.
Cette voix si fine, presque inaudible, est la brise de votre conscience. Dans l’opacité de vos misères, dans la noirceur de la dépression la plus féroce, vous pouvez trouver cette douceur tendre qui vous susurre : "Aie confiance ! Tu n’es pas seul." »
« Si tu es désespéré, ne cherche nulle part qu’en toi-même la consolation. L’homme n’est jamais moins seul que lorsqu’il est un. »[ détaché du monde, il s'unit naturellement à sa Source ]
« La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres. »
« Ton état de torpeur actuel est une gestation, c’est une couche qui meurt pour qu’une autre apparaisse.
Les grandes crises de désespoir sont le plus souvent des périodes de germination. Tout éclos dans la souffrance. »
cependant... « Un être plongé dans le monde physique ici-bas, n’est jamais seul. L’Esprit l’accompagne, car la vie est une manifestation de l’Esprit. »
« Une grande partie de ce que nous qualifions de "dépression" est en fait de l’insatisfaction, résultat d’une barre placée bien trop haut. Je connais des gens dont la source de malheur perpétuel était leur poids, leur calvitie, leur incapacité à trouver le partenaire idéal, alors qu’eux étaient loin d’en être un ! »
« Mais qu’es-tu donc ô temps ? Tu n’existes que par rapport à l’homme malheureux. Dans le bonheur, il n’y a pas de temps : la conscience est calme, le concept du temps disparait. Dans la souffrance et les tourments insupportables, le temps se fige ! Le bonheur est l’éternité sans temps et le contraire, le malheur est le temps sans fin, l’infinité. »
Un sentiment pernicieux accompagne et exacerbe toute situation pénible : l'affolante conviction que notre souffrance est non seulement inutile mais enlisée dans le temps. Dès lors, comment imaginer qu'elle cessera ? (et pourtant tout passe !)
- Mes amis s'éloignent de moi.
Si nous sombrons dans l'amertume, nos proches ne pourront nous aider parce qu'ils ne savent pas quoi dire ou faire. De plus, notre aura négative provoque l'éloignement ; tel un "trou noir", une spirale sombre, elle éteint toute joie, retient tout élan chaleureux.
« Je portais en moi mon désespoir sans le montrer, sans en parler. Une chose m'étais claire : si je parlais constamment de mon mal à mon entourage, cela ne manquerait pas de le démoraliser et de le faire souffrir. Et comme l'être humain tente instinctivement de se débarrasser de ce qui lui est désagréable et le fait souffrir, les gens se seraient inconsciemment éloignés de moi. »
Les messages suivants s'adressent à ceux qui sont convaincus de n'être ni utiles ni aimés de personne :
« L’objectif du processus [ de solitude et de souffrance ] est que tu te découvres, que tu crées ton Soi [ être intérieur ]. »
( dès lors la solitude n'est plus un malheur ) « Je te le dis : Il n’y a pas de coïncidence et rien n’arrive "par accident". Chaque évènement est appelé vers ton Soi, par ton Soi, afin que tu puisses créer et faire l’expérience de Qui Tu Es vraiment. »[ un esprit avant d'être un corps ].
« Combats la souffrance stérile, confinée sur elle-même. Toute épreuve est un chemin qui s’ouvre.
[...] Il y a deux sortes de chagrin : le chagrin purificateur et le chagrin démoralisant, lequel ne porte pas de fruit. »
Ce sentiment est naturel... puisque nous ne sommes pas de ce monde. Pour notre âme, la Terre est un lieu d'exil, et dans les moments de souffrance ou de solitude, elle soupire après le monde qu'elle a laissé.
« Ton drame est de rêver d’amour dans un climat de glace. »
« Chaque être est citoyen de deux mondes, celui du temps et celui de l’éternité. Paradoxalement nous sommes dans le monde et cependant nous ne sommes pas du monde. »
« Vous êtes des esprits incarnés faisant l'expérience de la matière pour le temps d'une vie terrestre. Vous n'appartenez pas à ce monde mais au monde de l'esprit. »
« N’oublie pas Qui Tu Es [ un esprit avant d'être un corps ] au moment où tu seras encerclé par ce que tu n’es pas [ le mensonge, les intrigues... ]. Et saches que ce que tu feras au moment de ta plus grande épreuve sera peut-être ton plus grand triomphe. »
« Lorsque toutes ses propres raisons d’être se trouvent anéanties par la fatalité d’un destin implacable, lorsque la malchance tenace vous condamne à une existence hors de la ligne idéale entrevue, si vous vivez cette épreuve en Dieu, la reviviscence est totale. »
« Je peux vous assurer que l'expérience la plus impétueuse que peut faire l'humain est son passage dans un milieu tributaire du mal, et que lorsqu'il détient le pouvoir du bien et qu'il le maintient, son évolution est foudroyante. »
« Nous avons compris le pourquoi de la maladie de notre enfant, nécessaire pour notre évolution, pour nous remettre en question et bousculer nos vies. »
« (...) Ne condamne donc pas tout ce que tu qualifies de mauvais en ce monde. La vie est un outil de ta propre création, et tous ses évènements ne sont que des occasions pour toi, de décider et d’être qui tu veux être. Tous les Maîtres savaient cela, c’est pourquoi aucun d’entre eux ne s’est pris pour une victime.
(...) N’envie pas le succès, ne plains pas l’échec, car tu ne sais pas ce qu’est le succès ou l’échec aux yeux de l’âme. N’appelle pas une chose évènement heureux ou calamité avant de savoir comment elle est utilisée. »
Quand une épreuve nous broie, que nos valeurs, nos espoirs s'effondrent,
il ne faut pas désespérer. Au contraire, il faut être attentif,
car nous abordons une étape importante de notre vie.
* *
« N'oubliez pas de décrypter le message que vos expériences vous adressent. »
« J’ai toujours pensé que ma cécité était un cadeau de Dieu. Là j’ai eu l’opportunité de penser au spirituel, vous comprenez ? Je ne me serais jamais intéressée à Dieu si j’avais eu mes yeux, j’en suis à peu près sûre. Ma vie aurait été différente. »
« Au terme de leur existence, la plupart des gens ne regrettent pas leur mauvaises expériences, car ils ont tiré un enseignement de chacune d'elles. Tous les évènements de votre vie se produisent pour que l'être parfait qui est en vous puisse naître au monde. »
« Comme tous les hommes, Jésus avait en lui deux consciences. L’une terrestre, le berçait d’illusions et lui disait : « Qui sait ? Peut-être éviterais-je le destin » ; l’autre, divine, répétait implacablement : « Le chemin de la victoire passe par la porte de l’angoisse ».
Dans tous les grands moments de sa vie nous voyons Jésus se retirer dans la montagne pour prier. »
Si nous ne voyons aucune issue à une situation, ne nous révoltons pas, ne la rejetons pas. Les deux maîtres-mots sont patience et confiance (accepter avec humilité de ne pas comprendre, tout de suite). « Je dois supporter de voir mon seul et unique enfant, l’être que je chéris le plus au monde, habiter une chambre non chauffée, sans couverture, pratiquement sans rien à manger, alors qu'au dehors la température reste depuis des semaines à 20° en dessous de zéro [ Son fils a essuyé une terrible désillusion et, de déception en déception, ne croit plus en la vie, refoule sa foi en Dieu ]. Je pourrais facilement lui trouver une chambre chauffée, lui donner à manger, lui procurer tout ce dont il a besoin. Mais je n’en n’ai pas le droit. Je sais qu’il est préférable pour lui de sauver son âme plutôt que son corps. Par amour pour lui je dois être cruelle ! Je dois le reconduire à Dieu.
Dans le noir je prie : « Sois avec lui, ô Dieu ! Fais qu’il Te retrouve et qu’il se retrouve. Permets lui de trouver le chemin qui conduit à Toi. Réveille-le, réveille-Toi en lui, mes forces n’y suffisant plus. Il est perdu et Tu connais le seul chemin qui peut le reconduire à Toi : il doit se sentir abandonné de tous et être convaincu que moi aussi je l’ai abandonné. Il doit être déçu par chacun, il doit perdre tout espoir. Tu sais, mon Dieu, que je n'ai pas d'alternative pour le sauver. »
« Les âmes désespérées sont dans un état de réceptivité propice aux touches célestes. Tes larmes, tes mélancolies sont en toi des surfaces écorchées par où le ciel peut se glisser plus aisément. »
- Pourquoi suis-je si vite désespérée ? demande Lili
- Qu’est-ce qui te fait tomber dans le désespoir ?
- Plutôt les petites choses que les grandes.
- Là-dedans est la réponse.
Les petites choses regardent la « petite Lili ».
Toi, tu n’as pas à les regarder.
Laisse la petite Lili les régler !
N'entrainons pas notre âme dans les turpitudes terrestres. « La pire des faiblesses est de laisser croître en soi le tumulte qui vient de l’extérieur. Votre tréfonds en toute circonstance ne doit jamais être atteint. »
« Je voudrais tant que tu ne te laisses pas aller au désespoir. Ici, on dit que c'est un manque de courage, et Dieu n'aime pas cela. Si l'écho sacré vibrait plus intensément en toi, tes chutes seraient moins fréquentes. »
Il n’y a pas d’abîmes si sombres,
il n’y a pas de falaises si hautes,
il n’y a pas d’égarements si tortueux
qui ne soient pas CHEMIN.
Que les frayeurs terribles ne vous égarent pas !
« Je me suis aperçue que chaque fois que ma vie semble jetée à tous vents, que je me sens perdue et désemparée, c'est que j'ai perdu ma propre identité. Je ne suis plus reliée à ce que je suis vraiment ni à ce que je suis venue vivre ici. »
Nous sommes forts et nous avons tout essayé, mais un problème nous écrase, nous sommes pris au piège.
Alors nous abandonnons le combat. Il ne le faut pas.
Laisser l'âme sombrer représente un danger insoupçonnable :
en abaissant ainsi nos vibrations, nos défenses tombent, et les esprits du bas astral attirés, envahissent le mental.
Pas forcément les plus mauvais, mais certainement les plus déprimés ; ceux qui inspirent les plus mauvais résolutions.
Les esprits errantsL'affaiblissement
« Tu doutes de toi, la moindre critique te met en déroute ; et quand tu lèves les yeux, la vérité se dissimule derrière un amoncellement de nuages.
La vraie manière d’aborder les difficultés humaines est de s’en approcher avec une âme en paix ; les forces destructrices reculent devant la sérénité.
Si vous êtes enveloppés de vibrations troubles ou inquiètes, vous attirez des courants perturbateurs. Le calme appelle le calme. Sache donc maîtriser en toi les puérils énervements causés par les inquiétudes terrestres.
Une main qui tremble suscite des remous dans une eau immobile.
Sois calme, c’est la meilleure manière d’écarter le mal. Les forces émanant de cerveaux troubles, si elles ne se heurtent pas à des murailles de paix, font leur œuvre de destruction. Et l’obstination à penser aux points de friction les entretient. Il s’agit d’offrir une surface plane aux décharges nuisibles qui tentent de brouiller l’harmonie psychique. La vague se brise contre le rocher. »
La réaction naturelle à la douleur est de se replier sur soi, et d'attendre que "ça passe". Mais cela ne passe pas. Au mieux cela reste enfoui, lattant.
À quoi bon rabâcher « Je suis nul, on ne m'aime pas, etc. » ?
Il faut s'arracher à l'écoute de soi car il n'y a pas pire ennemi que soi-même quand on est malheureux. En un mot il faut s'oublier. « Comprenez que l'attitude centrée sur soi-même est la source de toutes les souffrances. »
S'arracher à la prostration demande une volonté extraordinaire, une grande force intérieure. C'est pourtant la seule issue.
« Que puis-je faire ? » dit celui qui désespère. « Rien ! » se répond-il à lui-même. Toute l’erreur réside dans ce « rien »
« Nous pouvons refuser de nous élever sur la marche, qui est bien souvent celle de la souffrance ; nous pouvons refuser cet effort, mais alors il devra se faire plus tard, parfois même dans les sphères sombres de l’au-delà. »
« Je décide de prendre sur moi, ma rancœur, mes récriminations, je vais faire bonne figure auprès des miens, je veux développer ma patience, ma force intérieure. »
Certes, on ne peut pas faire semblant d'être content. Cependant :
✱ quand on pleure, prendre conscience que c'est sur nous-même.
✱ que nous croyions
en Dieu
ou pas, invoquons-le ! demandons-lui de nous aider. Cet appel déclenchera l'intervention de notre ange-gardien (retenu par le respect de notre libre arbitre)
✱ que nous soyons responsable ou pas d'une situation douloureuse, prenons-la pour ce qu'elle est : une occasion de nous maitriser, de développer notre force morale.
« Il faut travailler inlassablement à se construire intérieurement.
Celui qui s’est bâti une cathédrale intérieure ne se laissera pas entamer par les déceptions, les difficultés ou les mauvais coups du sort. »