[ Un geste regrettable ]
... et regretté
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« La Nature se charge de rappeler certaines vérités à ceux qui ont choisi le suicide comme échappatoire aux maux terrestres. Ils sont amenés à regretter amèrement leur geste et à le réparer rapidement. »
( D. Meurois et A. Givaudan, 'Terre d'émeraude' )
Contributions d'Anne Givaudan sur le thème de:La VOIE, L'AMOUR, La VIE, La SANTÉ ou La MORT
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Témoignages
recueillis par des médiums
☞ Le suicide de Sophie
Extrait du livre d'Anne Givaudan, "La rupture de contrat"
- Le suicide de Sophie -
« Tout a commencé là où je croyais que tout serait enfin terminé.
La mort n’était ni devant ni derrière moi. Lorsque mon fils est entré et m’a découverte, j’ai cru que j’allais mourir une seconde fois. J’ai ressenti son désarroi immense et sa stupeur, comme si c’était à moi que cela arrivait. Je me suis mise alors à souffrir des douleurs de chaque personne que j’aimais et qui découvrait mon corps sans vie.
Les sentiments d’impuissance, de colère, d’abandon, les douleurs de la trahison, tout ce qui habitait chacun me percutait de plein fouet et se transformait à l’intérieur de moi en une souffrance intolérable.
suite...
☞ Le suicide de Carole
Extrait du livre d'Anne Givaudan, "La rupture de contrat"
- Le suicide de Carole -
Lentement, Carole s’enfonçait dans un univers qui n’avait plus aucun sens.
Ses parents cherchaient vainement à la faire parler. La jeune fille ne voulait plus parler ni même manger. Ses parents au comble de l’inquiétude avaient fait appel aux meilleurs spécialistes et psychothérapeutes. Carole ne voulait plus vivre.
Elle avait décidé de mettre fin à ses jours et rien ne l’en empêcherait.
C’est dans l’armoire à pharmacie de sa mère qu’elle trouva la solution : des petites boîtes de somnifères s’alignaient devant elle, bien rangées et attirantes. Sa mère, parfois anxieuse, se faisait prescrire régulièrement ces cachets de peur d’en manquer lors de l’un ou l’autre de ses déplacements, bien qu’elle n’en prenne qu’occasionnellement. Les gélules roses et blanches porteuses d’oubli glissaient à présent, facilement dans la gorge de Carole, tandis qu’elle savourait le moment où le cauchemar qu’était devenue sa vie allait enfin s’arrêter… ou du moins, c’est ce qu’elle pensait. Tout lui semblait simple et la mort, en cet instant, ne lui paraissait pas dramatique, bien au contraire.
suite...
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« Maman je t'aime, pardonne-moi, prie pour moi, aide-moi. Je n'aurai pas dû vous quitter ce jour-là. J'étais mal dans ma peau, dans ma tête, dans mon corps ! »
[ Alain Joseph Bellet, 'Dialogues avec le monde des esprits' ]
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« Dis aux humains de la Terre que, contrairement à bon nombre d’idées qui circulent sur votre planète, la personne qui se suicide ne va pas en enfer, mais demandez-vous : qu’est ce que l’enfer, si ce n’est les souffrances que s’inflige celui qui se sent coupable ?
Le corps physique n’a pas grand-chose à voir dans l’enfer que l’humain se crée. Il est le temple par lequel l’Entité peut dissoudre les conflits et les nœuds qu’elle a engendrés et que son âme veut intensément résoudre. La mort du corps ne permet aucun arrêt à ce processus et croire que le “tuer” mettra un point final aux problèmes de la vie est une illusion supplémentaire.
(...) Je retrouvai enfin les compagnons qui m’avaient guidé jusque-là, en pensant sincèrement que ma tâche était terminée. J’allais pouvoir enfin rejoindre les plans de Lumière auxquels j’aspirais.
Je lus alors dans leur regard, que ma mission et la réparation de mon histoire n’étaient pas encore achevées. J’allais durant quatre-vingts ans de vie terrestre devoir accompagner et aider, depuis l’invisible, des “vivants” aux idées suicidaires.
Je décidai d’accomplir cette dernière étape avec tout l’amour dont je me sentais capable. Je pensais tout savoir de l’aide à autrui sans prendre conscience que dans mon orgueil de sauveteur (Steve était pompier), j’oubliais l’essentiel : (en tant qu'ange-gardien, je devais) accepter que l’autre ne nous entende pas, sans ressentir d’impuissance. Se détacher de toute idée d’échec et de réussite… »
( A. Givaudan, 'La rupture de contrat' )
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« Ne nous dissimulons pas que les suicidés subissent tout particulièrement les épreuves de cette région (bas astral). Ils ont abandonné leur corps physique par un moyen artificiel, mais tous les sentiments qui s'y rattachent demeurent inchangés. La mort naturelle entraîne avec la destruction du corps, une extinction partielle de ces sentiments. Aux tourments que donne au suicidé la sensation d'un vide soudain qui se fait en lui, s'ajoutent ceux des désirs et des passions non satisfaits qui l'ont entraîné au suicide. »
[ Rudolf Steiner ]
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(...) On chercha sa mère dans toute la maison, et on la trouva enfin, pendue au grenier.
Interrogé par un médium, son fils, décédé peu avant, regrette ce geste de désespoir :
« Sans le chagrin que m'a causé sa fatale résolution, je serais parfaitement heureux. Pauvre et excellente mère ! Elle n'a pu supporter l'épreuve de cette séparation momentanée, et elle a pris, pour être réunie avec son fils qu'elle aimait, la route qui devait l'en éloigner, hélas, pour bien longtemps. Elle a ainsi retardé cette réunion qui aurait été si prompte si elle s'était résignée, humble, devant l'épreuve qui allait la purifier. »
[ Message recueilli par Allan Kardec ]
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«
Ma mort fut longue et je traînai longtemps dans l’eau glaciale de la rivière. Avant de mourir je vis simplement, en un éclair, se dérouler ma vie, depuis ce moment de ma chute du pont jusqu’à ma naissance et à ma conception... Je sus tout à coup que la vie avait toujours voulu de moi et que ma naissance n’était pas un hasard malheureux. J’avais tout voulu, dans les moindres détails. Seule ma mort ne faisait pas partie de mon histoire.
Ce fut comme une évidence, un moment de grâce qui dépasse toute explication logique, un instant où l’on sait que notre existence a un sens.
Timmy est mort et ses parents adoptifs le pleurent. Sa mère dans la douleur de cette perte ne voit plus les enfants qui restent et qui, tour à tour, se demandent si les morts ne sont pas plus aimés que les vivants.
Timmy voudrait leur dire à tous qu’il n’est pas mort mais aucun ne le voit, aucun ne le sent, ni ne l’entend. »
( A. Givaudan, 'La rupture de contrat' )
Contributions d'Anne Givaudan sur le thème de:La VOIE, L'AMOUR, La VIE, La SANTÉ ou La MORT
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Le suicide de Frank :
« À quoi je sers ? À quoi bon... cette vie ? Je ne sais pas quoi faire de ma vie dans ce monde pourri qui n’a aucun sens ! »
« Pourquoi un Dieu permet-il tout cela ? Je déteste ce monde où le puissant a toujours le dernier mot. »
J'ai décidé de me noyer car je ne voyais pas d’issue à mon histoire et je n’en pouvais plus de voir la misère et la mort autour de moi sans rien pouvoir y faire.
La mer devant moi semblait être mon ultime solution. Une sorte de dissolution de mes angoisses existentielles. Ce n’était pas un acte facile pour moi, il m’a fallu du courage pour décider de mourir.
Je ne mis pas longtemps à comprendre que la vie ne cesse pas simplement parce qu’on l’a décidé ainsi.
Un univers semblable à celui que je venais de quitter se présenta à moi. Je crus que les pêcheurs m’avaient sauvé et je retrouvais ma cabane et mes questionnements tels que je les avais laissés. Pourtant quelques détails me surprenaient. La pluie de mousson ne me mouillait pas et sur mon cahier s’inscrivaient des mots que je n’avais jamais écrits :
" Moi Frank, je vais mourir du paludisme et je suis âgé de quarante-cinq ans mais, avant de partir, je voulais dire ceci : La vie est unique et sacrée, elle est un cadeau qui nous aide à vivre la matière, pour y insuffler l’Amour. Dans cette optique, nous choisissons des rôles, tous très différents les uns des autres mais aucun, au grand jamais n’est inutile."
Ces paroles ne signifient peut-être rien pour vous, mais pour moi, elles étaient limpides. Je compris que j’avais mis fin à mes jours, par désespérance, alors que quelques années me restaient à parcourir pour comprendre et guérir mon âme.
Il me faut aussi apprendre comment aimer et émaner de la paix autour de moi sans agir, juste par le simple fait d’exister. Ne pas croire que l’on est maître de la destinée des “autres” est une étape importante
Tout paraît tellement simple vu de ce côté de la Vie…
« Dis aux humains de la Terre que la Vie n’est pas ce que souvent ils imaginent. Même vivante physiquement, une entité qui ignore la souplesse devant les situations diverses qui lui sont présentées est dans la Mort. La mort n’est pas la désagrégation du physique, elle est la sclérose de l’âme, la rigidité de notre être intérieur, la volonté de contrôler. »
( A. Givaudan, 'La rupture de contrat' )
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Mado Maurin s'adresse à son fils, Patrick Dewaere qui s'est suicidé:
« Accepter la mort de son enfant, c'est le mettre au monde une seconde fois. Notre révolte est la seule ombre qui puisse encore l'atteindre en cette patrie où nous nous retrouverons.
Ce qui m'est le plus difficile, c'est que mon fils a tranché volontairement le fil de sa vie, et c'est ce qui me tiendra à genoux devant le Seigneur jusqu'à nos retrouvailles. »
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«
Cela (suicide collectif de trois ados) a tellement de conséquences que nous sommes honteux de ne pas avoir cherché en nous l'espérance d'un jour meilleur.
Chers parents, Nous savons que vous nous avez pardonné. Il n'en reste pas moins que chaque jour nous ressentons votre peine.
Nous venons à travers ce médium adresser un message aux jeunes qui liront cet ouvrage : "Ne commettez pas l'irréparable. Vous qui avez le blues, ne vous laissez pas emporter par la déprime, par le désespoir. Regardez ce que la vie peut encore vous offrir, et alors que tout peut vous sembler sans espoir, dans la croyance et la foi en Dieu, vous verrez la lumière éclaircir votre chemin. Nous regrettons notre manque de confiance en Dieu." »
[ Alain Joseph Bellet, 'Dialogues avec le monde des esprits' ]
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« (...) Une fois on m'avait mise dans les mains d'un gourou. Il m'a fallu aller jusqu'en Inde pour me rendre compte qu'on se fichait de moi, et qu'on voulait des miracles là où il n'y avait rien d'autre à faire que prendre son mal en patience. Une fois sûre qu'on ne me sortirait pas de là j'ai décidé d'en finir.
L'imprévu était qu'en me voulant définitivement hors de la vie, j'ignorais qu'on ne le pouvait pas. J'étais censé n'être plus présente, et j'étais pour ainsi dire plus vivante qu'avant mon décès. J'avais, par mon acte regrettable pour ma famille, tout de suite eu la vision de leur chagrin et de leurs pensées. Et j'étais touchée par l'inquiétude qu'ils n'avaient jamais cessé d'avoir pour moi.
Morte, j'étais enfoncée dans la consternation d'être vivante et personne pour m'entendre le hurler. Qui aurait pu penser une telle chose ? Qui pouvait le dire sans qu'on lui rie au nez et qu'on le renvoie à ses hallucinations ? »
( Témoignage recueilli par Maddly Bamy, "Aimer sans attendre en retour" )
Contributions de Maddly Bamy sur le thème de:La VOIE, L'AMOUR, La VIE, La SANTÉ ou La MORT
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« Andy m'a montré qu'il avait plané au dessus de son corps.
Il n'arrivait pas à croire qu'il était mort, car il se sentait pleinement vivant. Il s'est dit qu'il avait fait une terrible gaffe, et il a tenté par tous les moyens de revenir dans son corps. N'y parvenant pas, il s'est mis à pleurer !
Puis Andy a attendu sur place, ne sachant trop que faire. Quand son père l'a découvert, il s'est senti mal pour lui et pour vous (la mère qui consulte le médium). Il l'a regardé vous parler et vous a vue vous effondrer. Il vous a entendue penser que vous saviez depuis toujours que cela allait se produire. Sentant votre amour, cela lui a fait horreur de vous avoir mise dans cet état.
Voyez-vous, l'esprit possède le libre arbitre, et il peut choisir de s'incarner trop tôt.
Lorsque cela arrive, la personne sera en général habitée tout au long de sa vie par le sentiment de ne pas être à sa place
Extrait de la page : "Le désespoir, la dépression" :
Le sentiment
de ne pas être de ce monde
Ce sentiment est naturel... puisque nous ne sommes pas de ce monde. Pour notre âme, la Terre est un lieu d'exil, et dans les moments de souffrance ou de solitude, elle soupire après le monde qu'elle a laissé.
« Ton drame est de rêver d’amour dans un climat de glace. »
[ Message céleste de Roland de Jouvenel ]
« Chaque être est citoyen de deux mondes, celui du temps et celui de l’éternité. Paradoxalement nous sommes dans le monde et cependant nous ne sommes pas du monde. »
( Martin Luther King )
« Vous êtes des esprits incarnés faisant l'expérience de la matière pour le temps d'une vie terrestre. Vous n'appartenez pas à ce monde mais au monde de l'esprit. »
[ Alain Joseph Bellet (médium) ]
« Toute ta vie tu crois être ton corps. À certains moments tu crois être ton esprit. C’est au moment de ta mort que tu découvres Qui Tu Es Vraiment.
L'âme de votre fils n'avait pas la maturtié nécessaire pour traverser ce qui l'attendait. Souvent cela constitue un poids trop lourd et l'âme cherche une porte de sortie. »
( J. Van Praagh, 'Dialogues avec l’au-delà' )
Contributions de James Van Praagh sur le thème de:La VOIE, L'AMOUR, La VIE ou La MORT
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« Lorsqu'en me réveillant de mon sommeil de morte, j'ai entendu les cris de douleur, j'ai paniqué et j'étais bien obligée de voir qu'en paniquant rien ne se passait.
(...) L'homme n'est pas dans l'erreur quand il dit qu'après une amputation il continue de sentir le membre qui a été coupé. J'avais tranché ma vie, et je la sentais pourtant. »
( Témoignage recueilli par Maddly Bamy, "Aimer sans attendre en retour" )
Contributions de Maddly Bamy sur le thème de:La VOIE, L'AMOUR, La VIE, La SANTÉ ou La MORT