Si la charge de mon corps pour moi est terminée
Car j'en suis délivré
Et je me sens léger,
Je dois monter plus haut, vers la douce lumière
Par des plans successifs voyageant dans l'éther.
Telle est ma destinée,
Elle était bien tracée.
Sais-tu mon cher Papa que ton âme souffrante
Freine mon envolée ?
Je te vois malheureux et ton chagrin me tente
De ne pas vous quitter,
De ne pas évoluer.
Aussi, je t'en conjure en inspirant ces vers
A notre ami Léo,
Souris donc à la vie, change ton visage austère
Et cela au plus tôt.
Progressant vers le monde de Divine Lumière,
Tu tempères mon bonheur en croisant ton regard
Tout rempli de détresse.
Sois aidé par la foi en Dieu et les prières.
Si tu m'aimes vraiment, émerge du brouillard
Car l'osmose spirituelle nous remplit d'allégresse
Et non point de tristesse.
Si tu veux m'écouter - et en cela j'insiste -
Accroche-toi à la vie et ne sois pas si triste.
L'espace nous sépare mais l'amour nous unit.
Vous restez sur la terre, je suis dans l'infini.
Continue donc ta route.
Continue, le destin en a décidé ainsi
De ton cœur chasse le doute.
Je vois qu'il t'envahit, et tu t'éloignes de Dieu :
Ce doute est bien pénible et me rend malheureux,
Car moi, j'ai foi en Lui.
Voilà, ces quelques vers. Tu en auras lecture
Avec tout notre amour.
L'épreuve est difficile, la vie humaine est dure
Au fil des nuits, des jours,
Elle doit être acceptée
Avec courage, patience et puis humilité.
L'épreuve nous grandit, les chagrins nous épurent.
Laissez-moi m'envoler vers le brillant azur.
Après la vie fugace, je vais vers le futur.
Nos liens tiendront toujours
Il n'y a pas de distance
Le temps n'est qu'apparence
Dans le sublime amour.
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