« À l'avare, tout manque; au pauvre, peu; au sage, rien. » ( Proverbe latin )
L'homme et les biens matériels
Tu cherches en vain la joie, le bonheur, l'amour dans les biens, la réussite, les plaisirs. Ils sont à un tout autre étage.
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- Est-ce mal de désirer des biens matériels ? « Si vous placez votre confort matériel par-dessus tout le reste, vous entravez votre développement. Il vous revient de choisir si vous voulez ou non qu'il en soit ainsi.
Il n'est pas nécessaire qu'un homme pratique l'autopunition, se prive de tous les conforts. Si une homme a le choix entre un oreiller de soie et une pierre pour reposer sa tête, pour quelle raison ne choisirait-il pas l'oreiller ? »
- L'homme est-il blâmable de rechercher le bien-être ? « Le bien-être est un désir naturel ; Dieu ne défend que l'abus et celui acquis aux dépens d'autrui.
- Les privations volontaires ont-elles un mérite aux yeux de Dieu ?
- Faites le bien aux autres et vous mériterez davantage.
- Y a-t-il des privations volontaires qui soient méritoires ?
- Oui, la privation des jouissances inutiles, parce qu'elle détache l'homme de la matière. »
« Le drame est que vous avez atteint un haut degré de développement corporel et matériel, mais vous ne progressez pas, l’âme est étouffée par le lourd, le matériel, la possession. »
( A. Ray-Wendling, "Un soleil trop tard" )Contributions d'Anne Ray-Wendling sur le thème de:La VOIE
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ou La MORT
« ...Et te voilà assis parmi tes ruines éparses. Et si l’animal est satisfait, l’homme est chez toi menacé par la famine, et ne connaissant point ce dont il a faim. »
« Une fois dans le tourbillon de la politique, je me suis demandé ce qu’il fallait faire pour rester intègre. Si je voulais vraiment servir il me fallait renoncer à toute richesse et me défaire de toute possession. Au début les choses allèrent lentement et non sans douleur. Mais au fil des jours, je m’aperçus que je devais jeter beaucoup de choses que je considérais comme miennes et que j’éprouvais une joie réelle à m’en débarrasser peu à peu, à un rythme qui allait d’ailleurs en s’accélérant. Je me sentis alors comme libéré d’un grand poids. »
« J’ai toujours distingué l’important de l’urgent. Il est certes urgent que l’homme mange, mais l’amour et le sens de la vie et le goût de Dieu sont plus importants. Je n’ai point à savoir si l’homme, oui ou non, sera heureux, prospère et commodément abrité, mais quel homme sera prospère, abrité et heureux. Peu m’importe le cierge gras ; à sa seule flamme je mesure sa qualité.
Il est urgent qu’un escalier permette d’accéder au temple sinon il restera désert. Mais le temple seul est important.
Je vous condamne non de favoriser l’usuel, mais de le prendre comme fin. Et je vous convoque pour vous demander :
– Montrez-moi la part importante de votre travail ? Et vous demeurez devant moi muets. »
« Le modèle qui est proposé par la société, via internet et la télévision, c'est une éternelle enfance ! Consomme ! Amuse-toi ! Sois jeune ! »
( Dr Olivier Chambon, psychiatre )Contributions d'Olivier Chambon sur le thème de:La VOIE
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La publicité
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« J’interdis aux marchands de vanter trop leurs marchandises. Car ils se font vite pédagogues et t’enseignent comme but ce qui n’est par essence qu’un moyen, et te trompant ainsi sur la route à suivre les voilà bientôt qui te dégradent, car si leur musique est vulgaire ils te fabriquent pour te la vendre une âme vulgaire. Or, s’il est bon que les objets soient fondés pour servir les hommes, il serait monstrueux que les hommes fussent fondés pour servir de poubelles aux objets. »
« Le diable ne revêt que les aspects les plus agréables de votre vie : loisirs, jeux, voitures, amour des objets – réalisez cette expression mortelle : amour des objets ! »
« Ceux-là sont nés de la morale des marchands, lesquels veulent placer leurs marchandises. Tu crois que ta joie te vient de recevoir et d’acheter ; comment te souviendrais-tu du contraire quand on a fait tellement d’efforts pour te créer des liens avec l’objet. »
« Les jouissances que procurent les sens sont les matrices des peines à venir. »
( Krishna)
« Rien n’est réel dans la vie que tu mènes, sauf ta relation avec Moi.
Tes désirs, tu ne dois pas les surmonter, mais les changer. Tes passions terrestres, tu dois les comprendre et les accepter. Ce à quoi tu résistes persiste. Ce que tu regardes, disparait.
Tourne-toi vers Moi et détourne-toi de tout ce qui ne Me ressemble pas. »
« La matière n’a d’importance que pour ce qu’elle nous permet de réaliser, parce qu’elle est le lieu toujours renouvelé de notre possible transcendance. »
« La matière, tu dois pouvoir régner sur elle et en disposer. Sinon tu es à la merci des puissances terrestres et tu ne peux remplir ta mission librement. ».
« Plus tu te crées de liens avec l’objet, plus tu t’alourdis. » [ Saint-Exupéry ]
La spirale du désir
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« L'intérêt de l'homme pour les seules satisfactions matérielles n’est qu’apparent. Au milieu du vide dans lequel il se retrouve, il voit s’engloutir avec le temps tout ce qui pouvait constituer pour lui un refuge.
Pour combler par tous les moyens son vide intérieur, il se suscite des besoins toujours nouveaux. »
« L’œil humain, plus il convoite, plus il désire ; plus il reçoit, plus il veut ; plus il brasse et emmagasine, plus il a soif de posséder. Un œil pour voir c’est là tout le corps. Celui qui sait maîtriser son œil est un saint. »
« Je découvris combien la convoitise peut causer de dégâts. Le véritable développement est spirituel, et tout ce que l'homme a de matérialiste, comme le désir de possession et l'avidité, étouffe son esprit. Le matérialisme est un culte, qui nous fait perdre la liberté de mûrir et d'être heureux. »
« Notre insatisfaction est permanente, notre désir insatiable. Tenter de le combler, c’est se condamner à vouloir toujours plus car rien ne peut le satisfaire (durablement). »
« Nous n’avons jamais consommé autant de médicaments pour nous calmer ou nous endormir. Nous croyons que, pour être heureux, nous devons dormir un certain nombre d’heures, manger d’une certaine façon et acheter une quantité incroyable d’objets parfaitement inutiles.
Avec tout ça, nous avons perdu le contact avec nos propres rythmes. Nous nous sommes coupés ainsi de l’essentiel... »
« Le matérialisme de cette civilisation de l'objet possédé est la cause de beaucoup de nos craintes : ce culte de l'objet est un pieu fiché dans l'être de l'homme, clouant son écorce et son cœur au sol ! »
« Vos vies coulent sur le lit bourbeux des désirs ; inlassablement vos instincts vous poussent à garder ce que vous avez saisi. Au repos, vous vivez les mains fermées sur vos gains. »
« J’ai rencontré autant de difficultés à dominer mes passions qu’à contrôler en moi le sens du goût. Au risque d’en étonner beaucoup, je suis un gros mangeur. Si je n’avais pas réussi à m’imposer des restrictions, je serais devenu depuis longtemps un être bestial, et cela m’aurait conduit à ma perte. »
« Le corps lui-même n'est-il pas en soi une possession ? Devrais-je supprimer toutes mes étagères pleines de livres ?
Il faut un changement profond du cœur, une conversion de tout l'être. Tout en ayant le contrôle de biens, se garder d'en considérer la moindre parcelle comme sa propriété. »
« L’âme a soif d'amour, d’où son éternelle insatisfaction que les plaisirs matériels ne peuvent combler. »
( A. Ray-Wendling, "Un soleil trop tard" )Contributions d'Anne Ray-Wendling sur le thème de:La VOIE
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« Si le matérialisme et la technologie étaient vraiment la solution aux problèmes de l'humanité, les pays industriellement avancés seraient aujourd'hui pleins de visages souriants. »
« Limiter volontairement ses besoins est le seul moyen pour nous rendre disponible aux autres.
Il faut un minimum de bien-être et de confort, mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne. Il faut savoir imposer une limite à ses besoins sinon on va à la poursuite du vent. »
« Le progrès spirituel peut seul vous libérer du péché, alors que la technologie vous lie à lui.
(...) L’homme moderne a inventé le bruit, le bruit qui abîme son corps. Il a créé de fausses musiques et multiplié les jeux. Il se détruit et se distrait. »
« Nous ne nous entendons pas sur la réalité. Je dénomme réalité non ce qui est mesurable dans une balance, mais ce qui pèse sur moi.
La réalité pour l’enfant ne réside pas dans les cailloux, mais dans la seule ferveur qui naît du jeu. Et les cailloux sont en retour transfigurés. »
« Nos possessions matérielles ne doivent être considérées que comme des présents pratiques, momentanément mis à notre disposition. Derrière l'attachement, se cache la peur de perdre. »
Contributions d'Anne Ray-Wendling sur le thème de:La VOIE
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