« Pour ramener les égarés, il faut quitter sa demeure et son confort, et aller les chercher là où ils sont. Le Messie qui ne chercherait qu’à sauver les Justes, n’est pas le vrai. Plus que les saints, les mécréants ont besoin de salut. »
« Avec l’épée de la vérité, tu dois lutter contre l’ombre de l’erreur pour aider à assurer la victoire du divin sur terre, mais avec des armes spirituelles, afin d’apporter la paix. Tu dois réunir ce qui a été séparé, déchiré. »
C'est une grande loi ici-bas : il faut donner.
Chaque herbe donne son fruit, chaque être donne.
C'est la loi. Tous y sont obligés.
Nous [ Anges et hommes ], nous sommes libres de le faire.
Nous DONNONS librement.
« J’aimerais que tu fasses bénéficier de ton expérience un maximum d’humains.
Écris, écris, le monde des hommes a grand besoin de certitudes. Il ne comprend plus ni sa vie, ni son but. Qu’il apprenne que la mort n’est pas la mort. »
« [...] Je ne sais pas comment tu vas pouvoir l'aider, mais je pense que tu trouveras. Dans la vie, c'est souvent comme ça. On accepte ou on refuse. Si tu acceptes, tu trouveras en toi les réponses dont tu as besoin. »
« Maman, il faudrait réaliser une couronne d’amour en unissant les cœurs des mères qui ont perdu un enfant. Il faut composer des familles spirituelles. Il y a des êtres qui se recherchent pour assembler leurs peines et leurs espoirs. Toi, tu dois créer le lien. »
« Vous tous qui avez reçu la bonne parole, qui êtes des éclairés, instruisez les ignorants, ne ménagez rien, donnez-vous ; vous serez aidés. Soyez des brins d'herbe ; peu importe si vous êtes foulés ou incompris, nul ne sait ce qui peut jaillir d'une âme. »
NE PARTICIPE PAS AUX TÉNÈBRES
MAIS RAYONNE LA LUMIÈRE, TOUJOURS ET PARTOUT !
ALORS LES TÉNÈBRES S’ENFUIRONT.
Comment sais-tu qu’il y a obscurité ?
Qu’est-ce qui rend une chambre obscure ?
La lampe qui ne brûle pas.
La lampe est responsable.
Allume les hommes et ne t’attriste pas des ténèbres.
« Nous sommes responsables de nos voisins et de nos frères, de celui qui a besoin de notre compréhension, celui qui a fait un faux pas, celui qui est tombé. »
« Nous estimons pour la plupart, que nous n'avons pas le droit de nous "ingérer" [dans la vie d'autrui]. Nous pensons : "Cela ne nous regarde pas". En fait, bien évidemment, cela nous regarde, mon guide m'a enseigné : Tout ce que Dieu vous demande, c'est d'essayer. »
S'il nous semble qu'un conseil peut aider quelqu'un à ouvrir les yeux sur son attitude, alors il faut l'exprimer ; mais en prenant beaucoup de précautions :
✱ Préparons notre propos ; il ne s'agit pas de jeter des "vérités". Extirpons de notre cœur toute vanité « Il faut s'oublier pour se grandir ; si l'individu s'exalte sur sa propre importance, la route aussitôt se change en mur. »
✱ L'entretien doit se passer en privé, dans un endroit calme, lorsque la personne est disponible et un tant soit peu disposée. « Vous devez avoir le courage d'avertir, de guider celui qui fait fausse route à l'aune (sur la base) des Commandements de Dieu.
Afin d'aider vos frères, vous devez bien les observer et jauger leur comportement [avant de parler]. Pour ne pas pervertir votre action vous devez être humbles. »
Si malgré nos précautions la personne que nous prétendions aider se vexe, alors tant pis : notre silence n'a pas fait le jeu du Mal et nous avons semé une graine.
« Il ne faut point se laisser rebuter par des approches difficiles, mais tendre résolument sa main secourable, même si elle doit être repoussée. »
« Les conséquences de la bonne volonté peuvent s’avérer néfastes, à première vue. Que ceci ne vous arrête pas, c’est vous que vous construisez à travers l’œuvre. »
« Toi, fils de l'homme, Je t'ai établi comme sentinelle. Tu dois écouter la parole qui sort de Ma bouche et avertir de ma part. Quand Je dis au méchant : "Méchant, tu mourras", si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et Je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant et qu'il ne se détourne pas, il mourra et toi tu sauveras ton âme. »
« Nous sommes responsables de nos voisins et de nos frères.
Et qui est notre voisin ? Celui qui habite la porte à côté, ou celui qui vit à l'autre bout du monde ? Ni vraiment l'un ni vraiment l'autre, mais celui qui a besoin de notre compréhension, celui qui a fait un faux pas, celui qui est tombé. »
« Souvent les gens ont peur de dire ce qu’ils pensent et finissent par devenir hypocrites parce qu’ils craignent de froisser la susceptibilité des auditeurs. La vérité doit être dite, même si elle est dure à entendre et impopulaire. »
Nous pouvons craindre que la personne se tourne contre nous. Expériences faites, il n'en est rien. En appliquant les précautions ci-dessus, la personne (même "remontée") en vient immanquablement à réaliser que c'est pour son bien que nous l'avons prévenue et que nous ne voulons absolument pas nous immiscer dans sa vie. « Dites de bonnes paroles de douceur, de bonté, d'indulgence ; d'un mot dépendra peut-être toute la vie de l'un de vos frères.
Vous pouvez donner beaucoup avec l'apparence de distribuer très peu, si vous donnez de tout votre cœur.
Vous dites une parole d'encouragement et il vous semble que l'âme ne l'a pas comprise, reste fermée, rétive, et vous croyez avoir parlé dans le vide. Mais, à l'heure voulue de Dieu, lorsque cette âme cherchera, elle se souviendra de vos paroles. Rien ne se perd. »
« Si je peux donner de la joie à quelqu'un avec un mot ou une chanson, si je peux montrer à quelqu'un qu'il est sur une mauvaise pente, je n'aurai pas vécu en vain. »
« Ils sont nombreux ceux qui ont reçu des signes sous une forme ou sous une autre. Pourtant ils se taisent !
Ne craignez pas d’apporter votre témoignage de foi et de consolation au monde plongé dans le deuil, le désespoir et les déceptions des œuvres inachevées.
Vous serez responsable devant Dieu des âmes que vous pouviez sauver, car la négligence est un crime. Vous êtes coupables si vous ne dressez pas la croix sur la route de vos frères qui s’abandonnent à la pente fatale. »
« Ne retire pas les cailloux sur la route de ton prochain, tu l’empêcherais de réaliser sa mission. Ne te laisse pas étouffée non plus, comme le lierre qui s’accroche à l’arbre pour le faire mourir. Trace les limites au-delà desquelles les autres ne doivent pas rentrer. Tu dois aux autres la Lumière pour la route, pas faire le chemin à leur place. Ce ne serait plus de l’Amour. »
« Je (guide, ayant vécu de nombreuses incarnations) ne connais que trop bien ce pouvoir attrayant qui consiste à vouloir ôter les pierres du chemin d'autrui... Ne cherche pas à te substituer aux guides. À cause de toi, ces êtres régressent. Tu deviens un poteau indicateur qu'ils suivent aveuglément. Et eux t'influencent négativement avec leur étroitesse d'esprit. Ils t'aspirent vers le bas sans que tu t'en aperçoives... »
« Lorsqu'une âme vient sur terre pour tirer certaines leçons ou pour son évolution spirituelle, la dernière chose dont elle a besoin, c'est qu'on lui donne la solution. »
Ne mâche pas à l’avance la nourriture ! Donne autrement !
Mets devant les épreuves, devant les tâches !
Séduis, attire dans ton sillage ! Ne conduis pas par la main !
Tu peux même bousculer un peu celui qui est incertain.
« Semez sur une terre prête à recueillir le grain, ne vous acharnez pas sur un sol stérile.
Gardez le cœur ouvert aux appels silencieux, mais ne vous imposez pas. »
« Vouloir aider, c'est absorber les pensées des autres. Certaines sont empoisonnées. Tu dois apprendre à t'en protéger, sinon elles deviendront tiennes sans que tu t'en rendes compte ! Si tu es trop nourrie de pensées négatives, tu ne pourras plus rejoindre le plan de tes guides... Les soucis, les chagrins, les aigreurs des autres sont autant de nuages dans ton Ciel ; si tu les acceptes comme une réalité, ils masqueront ton propre soleil, ta joie de vivre. »
Ce message nous rappelle que la démarche d'aider implique un total engagement de soi, et que si l'on ne sent pas assez fort il vaut mieux se contenter d'un silence bienveillant, ou d'un mot gentil.Le Guide de Sylvie Lorain-Berger lui recommande de tout d'abord écouter celui qui souffre
Extrait de la page : "Les relations humaines" :
L'échange, être à l'écoute
_ _
« Je m'inquiète parfois de l'habitude qu'ont les Occidentaux de penser en termes d'opposition noir/blanc, pour/contre, oubliant l'interdépendance et la relativité des faits, négligeant trop souvent l'inévitable zone qui existe entre deux points de vue. »
« Lors d'un dialogue, bien des hommes se sentent immédiatement poussés à exprimer leur approbation ou une objection, projetant ainsi sur les sons entendus la réaction de sentiments personnels ; alors qu'il faudrait que tout se taise en soi, que soit réduit au silence aussi bien assentiment que riposte.
Il faut apprendre à écouter les autres, porter toute notre attention à recevoir du son une information.
Qu'il soit agréable ou non, plaisant ou antipathique, une seule chose doit occuper notre âme : ce qui se passe dans l'être qui émet le son. On acquiert ainsi, en faisant abstraction de notre propre personne, la faculté de vibrer à l'unisson d'un autre être.
Au travers des mots, on entend alors la voix intérieure d'une autre âme. Le son devient le meilleur agent pour percevoir l'âme et l'esprit. »
suite..., de se mettre en résonance avec son âme tandis qu'il exprime sa peine. Et avant de donner le moindre conseil, prier notre guide de nous inspirer, ou l'inviter à s'exprimer par notre bouche. Si l'on ne perçoit rien, alors se souvenir qu'un silence bienveillant est déjà considérable.
« Pour en revenir à vous deux [ Arnaud s'adresse à ses parents demeurés sur terre ], j'aimerais que vous m'oubliiez plus souvent ! Pensez à vos vies, à votre vie commune en plaçant d'abord et avant tout votre amour, lequel puise son essence dans l'Amour. Organisez votre vie à partir de vous ; vivez l'un pour l'autre et n'allez pas chercher des actions trop difficiles. Vous détenez en vous et entre vous un joyau spirituel, véritable clé de l'avenir éternel. Achevez votre nid. »
Arnaud ne pousse pas ses parents vers une attitude égoïste, mais les encourage à d'abord réaliser leur couple, c'est-à-dire établir une base solide, avant d'envisager de soutenir les autres. « Attention : tu dois voir toute la valeur de ton SoiExtrait de la page : "Se reprendre" :
Chaque être est relié à son Soi intérieur, lequel est relié à Dieu.
Notre double
notre être profond
Les Textes s'accordent sur un point essentiel : au plus profond de nous, sommeille notre être éternel ; celui qui est venu s'incarner sur Terre, le temps d'une vie ; qui nous souffle parfois des conseils. Cette part merveilleuse de nous-mêmes nous lie aux autres hommes et à Dieu, de la même façon que dans le sol toutes les racines de toutes les plantes se joignent en la terre-mère. « (...) Cet être divin, cet ami sublime, est en chacun de nous. car Dieu réside dans l'intérieur de tout homme, mais peu savent le trouver. Or, voici le chemin du salut. Une fois que tu auras aperçu l'être parfait qui est au-dessus du monde et en toi-même, tu abandonneras l'ennemi qui prend la forme du désir. Les jouissances que procurent les sens sont les matrices des peines à venir. »
« Entraîne ton mental à devenir conscient de la divinité qui l'habite, et surtout, ne te diminue pas, mais plutôt, ne rate pas une occasion de glorifier cette divinité présente au fond de toi. Car ton corps est le Temple du Dieu vivant. Prends-en soin, et tu l'apprécieras mieux à sa juste valeur. Et ainsi, tu prendras conscience qu'il est le lieu où tu rejoins Sa présence. »
suite...avant de pouvoir voir toute la valeur de quelqu’un d’autre. Tu dois d'abord connaitre la sainteté de ton Soi avant de pouvoir reconnaitre la sainteté de quelqu’un d’autre. Si tu mets la charrue avant les bœufs (comme la plupart des religions te demandent de le faire) et que tu reconnais la sainteté de quelqu’un d’autre avant toi-même, tu en auras un jour du ressentiment. »
Tu es « celle qui aide ».
Ton erreur est de vouloir distribuer le grain sans attendre.
Sois patiente. Tu ne peux pas couper le grain en deux.
Enfouis-le profondément,
Il va pousser en se multipliant,
Et alors tu pourras le partager !
Mais enfouis le grain profondément…
Profondément dans le sol,
Et que la terre se referme sur lui longtemps…
Longtemps…
À peine attends-tu pour le distribuer.
C’est là ton erreur.
Sois patiente comme la terre, d’où tu es prise
Et tu vas porter de nombreux fruits.
« Nul ne saurait servir autrui s'il n'est suffisamment centré sur lui-même.
Cependant, la plupart de ceux qui disent "Je servirai les hommes quand je serai en paix avec moi-même" ne seront jamais dans l'état de pureté et de quiétude auquel ils aspirent... Ils n'y seront jamais car ils posent une condition au don de l'amour. »
« Il existe des moyens simples de rappeler aux affligés que leur sort nous importe. Apportez-leur de temps en temps de quoi dîner, aidez-les à faire le ménage chez eux, expédiez-leur une carte d'encouragement, téléphonez-leur une fois par semaine pour vous enquérir de leur état. Le moindre effort de votre part représentera énormément à leurs yeux.
Sachez également user de délicatesse. Au lieu par exemple de leur demander s'ils vont bien, demandez-leur s'ils tiennent le coup. Les malheureux ne peuvent guère en espérer davantage pour le moment. Ne leur assénez pas des : "soyez forts !" »
- Comment aider cette femme qui a perdu son enfant ?
« Commencez par lui rendre des services matériels, faire ses démarches administratives, ses courses, sa cuisine, vous occuper de ses autres enfants, et si possible, hébergez-en un.
Laissez-la parler tant qu’elle le voudra de l’enfant disparu. De votre coté, évoquez les souvenirs heureux que vous avez de lui. Laissez-la s’épancher et pleurer. Dans les premiers temps, il n’est pas bon de réfréner ses larmes. Et si, comme cela arrive souvent, elle se culpabilise, insistez sur le fait qu’elle n’a rien à se reprocher. Dites-lui que, de l’autre coté, l’enfant sera accueilli par des membres de sa famille partis avant lui, ou par des entités féminines dont c’est la mission.
Évitez le ton de la commisération et les phrases du genre : "Vous êtes jeune, vous aurez un autre enfant." »
Il te faut avoir toi-même souffert pour pouvoir aider
« Pour que tu comprennes la souffrance des autres, il a fallu que tu la connaisses, que tu la portes en ton cœur, en ton corps, en ton âme, et que tu l’acceptes… »
« Il faut avoir connu la souffrance pour trouver les mots et les moyens de soulager celle des autres.
En réfléchissant, en se sentant concerné par leurs souffrances, on trouve les moyens de leur venir en aide.
Développer la compassion ne consiste pas à rajouter de la souffrance à nos propres souffrances. Si la souffrance de la personne que nous aidons nous envahit, nous sommes inefficaces. »
Dois-je pour autant être parfait pour pouvoir aider ?
Non. Le livre "L'explorateur de l'au-delà", nous éclaire sur ce point :
✱ celui qui a fait le mal est le mieux placé pour comprendre et aider celui qui s'y enlise
✱ il est soutenu dans cette tâche par des êtres un peu plus évolués que lui ; eux-mêmes soutenus et conseillés depuis un niveau supérieur. C'est donc un véritable pont avec le Ciel qui s'établit pour qui demande de l'aide.
✱ on ne doit pas attendre un signe du Ciel pour faire le bien, ni attendre d'être soi-même élevé, mais AGIR, à notre niveau ; celui où les Anges ne peuvent pas intervenir, car "seule une parole d'homme peut aider un homme". Mais ils nous donneront le courage, les inspirations et nous protègeront. Il nous suffit de puiser dans nos expériences, nos défauts, nos échecs, nos erreurs...
Une chaine essentielle
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De même, point n'est besoin d'être joyeux pour soutenir celui qui a sombré dans le désespoir. Il suffit de partager sa tristesse, parfois même par un simple regard.
« L'exemple, dans la vie de tous les jours est plus convaincant que tous les discours.
(...) Il faut un enseignement vivant, au contact de la réalité quotidienne. »
« Il serait vain pour moi, si j’étais un menteur, de vouloir inculquer la franchise à mes enfants. Comment initier les autres à se dominer si on en est soi-même incapable. Il me fallait donc être en permanence une leçon de chose pour ceux qui m’entouraient. Au fond, ce sont eux qui sont devenus mes maîtres. »
« On ne peut communiquer aux autres que ce que l’on est profondément soi-même. D’où l’importance de se construire intérieurement au point de pouvoir se refléter dans autrui. »
Message reçu par Sylvie Lorain-Berger (médium) de son frère décédé : « Votre ouverture d’esprit m’a beaucoup apporté. J’ai, malgré moi, baigné dans les effluves des connaissances spirituelles, et mon âme s’en est inspirée pour se développer. Même si je ne voulais pas entendre tes affirmations, mon âme, elle, se nourrissait de ce savoir. Tout était dans mon subconscient.
Au moment de ma libération je me suis souvenu de tes paroles et cela m’a beaucoup aidé ; j’aurais pu resté dans une certaine obscurité… Croyant au néant, certains décédés le vivent… »
« Ne crains pas de répéter mes paroles ; ne redoute ni le rire, ni la moquerie. Songe à Dieu qui a été bafoué, raillé.
Si une âme sur cent est sauvée, peu importe que quatre-vingt-dix-neuf autres restent sourdes. La mission que je t’assigne aura porté ses fruits. Aie du courage.
Mène une croisade sainte en émiettant aux hommes la manne céleste que je t’envoie. Les plus affamés viendront autour de toi, et tu en rassasieras quelques uns. Ne tire aucune vanité du bien que tu feras, tu n’es qu’une interprète.
Il faut chercher à éclairer les incrédules. Maman que j’aime, je te laisserais même aller à la torture pour t’entendre crier aux incrédules avant de mourir :
"Là est la vérité". Cette certitude sauvera tant d’âmes qu’il ne faut pas redouter la lutte. »
« On devrait se méfier de moi et même m’accuser de prostitution si je ne publiais que ce qui plaît à l’opinion générale. Il n'est pas dans mes intentions de convaincre, voire de convertir qui que ce soit. Je considère que mon travail consiste en la transmission de la recherche. Ceux qui y sont prêts me croiront et ceux qui ne le sont pas argumenteront avec ratiocinations et pédanterie.
(...) Ne cherchez pas à prouver. Votre tâche ne consiste pas à prouver. Les gens qui ont leur quadrant spirituel ouvert trouveront leurs propres vérifications. Ceux qui n’ont rien d’ouvert diront que vous êtes fou. On se moquera de vous. Vous ne convaincrez personne, strictement personne. »
« Les violentes attaques dont je fus l'objet de la part de gens bien-pensants révélaient la crainte qu'ils éprouvaient en face de phénomènes mal connus. »
« Maman, te voilà de nouveau en déroute pour quelques coups de griffes.
Le mystère des choses célestes ne doit être que rarement un sujet de conversation. Ne me mets jamais en cause, sinon dans les demeures en paix.
Ne fais pas d’effort pour démontrer que la vérité est vraie. La vérité ne se prouve pas, elle se ressent. L’amour de Dieu ne s’apprend pas, il est un désir. »
Introduction de D. Meurois et A. Givaudan dans un livre :
« Nous nous adressons aux êtres logiques dont l’esprit est ouvert et non à ceux qui ont décidé une fois pour toutes de ne rien remettre en cause de fondamental. »
« Si je donne ces démonstrations (gratuites), écrit la médium Rosemary Altea, ce n'est pas dans le but de prouver qu'il existe une vie après la mort. Cela m'est impossible en si peu de temps. Mon espoir est d'apporter à mon public suffisamment d'éléments pour lui permettre de réfléchir, d'entamer un voyage de découverte vers un nouvel éveil, de prendre conscience que la vie et la mort sont différents de ce qu'il croyait.
En fait, je me contente de semer des petites graines, et de prier qu'avec l'aide de Dieu elles prennent. Ce que j'espère, c'est que les personnes venues m'écouter repartent en se demandant :"Est-ce possible ? Se pourrait-il qu'il y ait une part de vérité dans ce qu'elle raconte ?" Et à partir de ces questions, il se peut que quelques uns éprouvent le besoin d'aller plus loin. »
« L'important, c'est que vous semiez les graines. Ne vous préoccupez pas si les personnes croient ou non. La graine est semée, et chacun a son libre arbitre pour faire croître ou non cette graine. Vous, continuez ainsi. »
« Si j’aide avec l’ego, je vais agir par intérêt, rendre dépendants de moi ceux à qui je porte secours.
Si j’aime et si j’agis, je donne à manger mais j’explique aussi comment devenir indépendant. Aider et aimer, c’est faire en sorte que les autres puissent émettre la force de vie qui les anime, c’est les rendre libres. »
« Votre volonté de servir ne doit en rien être personnelle. Votre ego n'est pas concerné par la question car il ne s'agit que de l'influx de votre cœur. Aussi vous ne pouvez pas échouer dans le Service que vous offrez au monde.
Vous devenez un canal de l'Amour. Un pont se dessine à travers vous par lequel le Don est proposé. »
« Vous donnez, mais bien peu quand vous donnez de vos possessions.
C'est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement.
Vous dites souvent : "Je donnerai, mais seulement à ceux qui le méritent".
Les arbres de vos vergers ne parlent pas ainsi, ni les troupeaux dans vos pâturages.
Ils donnent de sorte qu'ils puissent vivre, car pour eux, retenir est périr. »
« Où as-tu caché l’argent destiné aux orphelins ?
- Mon fils, si tu creuses à tel endroit, tu trouveras trois rouleaux de pièces. Le premier est à nous, le troisième aussi, le second est aux orphelins. Si un voleur vient il prendra le premier. Si la terre se décompose, c’est le troisième qui s’abîmera. »
« Un jour, l'abbé Pierre me dit : « Aimer, c’est quand tu as mal, j’ai mal. » Je comprenais que trop impatiente de passer à l’action, je ne prenais pas le temps de laisser pénétrer en moi la blessure de l’autre, alors que devenant sa sœur, « portant en moi sa douleur », je pouvais main dans sa main, chercher avec lui le remède à notre douleur.
[...] Nul de peut échapper à la préoccupation de lui-même, y compris dans l’action la plus désintéressée. Mais il peut se produire un phénomène de fusion. Je demeure moi-même, mais je souffre de ce dont l’autre souffre. »
« Que manges-tu tous les jours ? s’enquit le Maguid (un rabbin vers 1780 en Europe de l'est) à un homme riche.
– Rien, presque rien. Du pain sec avec du sel, et je bois de l’eau, rien d’autre.
– Pas bien, fit le Maguid, mécontent, pas bien du tout. Je t’ordonne de te nourrir de pain blanc et de gâteaux ; et de boire du vin doux. – Mais pourquoi, Rabbi ? s’exclama le pénitent, stupéfié.
– Écoute : si toi tu te contentes de pain sec et d’eau, tu en arriveras à penser que les pauvres, eux, peuvent subsister de cailloux et d’eau de source. Si toi tu manges des gâteaux, tu leur donneras du pain. »
« Réjouis-toi du choc qui t’a été imposé car il t’a dépouillée d’une épaisseur. Tu étais trop attachée au bien qui pouvait se faire par ton intermédiaire.
Dès que l’on fait intervenir ses dons en faveur des autres, on devient un acteur qui se donne en spectacle, on joue son personnage, il faut prendre garde. Le suprême état est de se faire et de ne s’exprimer d'aucune manière (s'effacer totalement). Alors le vrai tête-à-tête avec Dieu commence. »
- Je sens de plus en plus à quel point je ne suis pas pure. Comment aider dans cet état ?
Tout est pur qui est à sa place.
Tu n’es impure que lorsque tu n’es pas à ta place.
« Selon l’homme, ce qui est donné quelque part est volé ailleurs. Ainsi nous ont construits l’oubli de Dieu et l’usage des marchandises.
(...) L’amour véritable ne se dépense point. Plus tu donnes, plus il te reste.
(...) Ne fais point ici d’économies, car il ne s’agit point de marchandise que l’on épargne quand il s’agit des mouvements du cœur.
(...) Je te demande de vivre non de ce que tu reçois, mais de ce que tu donnes, car cela seul t’augmente. Et ton fruit ne vaut que s’il ne peut t’être rendu. »
Deux œufs ; dans l’un se trouve le germe de la vie,
dans l’autre, non.
Il ne t’est pas donné de savoir [ lequel ] jusqu’à ce que vienne la couveuse.
De la chaleur le germe éclot,
mais l’œuf sans germe pourrit.
Le germe, tu ne peux pas le donner,
mais tu peux le faire éclore.
Ne t’en soucie pas
(de savoir si l’œuf a un germe ou non),
mais couve !
Donne seulement de la chaleur !
[ "Dialogues avec l’Ange" ]Aime, aide, protège, assiste, guide. Ne te préoccupe pas de savoir si ton geste portera ses fruits, tu ne peux pas le savoir.
Donner d'un cœur léger
Bâtissez en vous la joie rayonnante
afin de pouvoir aider !
Aux heureux, aux malheureux, donne ! [ mais... ] Que ce ne soit pas toi qu’on aime !
Que ce ne soit pas en toi qu’on mette espoir !
Que ce ne soit pas toi en qui on croit !
« Semez l’amour ! Dieu fait croître, ne l’oubliez pas. Le laboureur travaille par la pluie, le soleil brûlant, la glace et la bise, mais Dieu bénira vos efforts. »
« Telle un canal qui reste indifférent à la quantité d’eau qui passe par lui puisque l’eau ne lui appartient pas, tu dois considérer tout ce que le destin te donne comme venant de Dieu et bon à transmettre. »
[ Elisabeth Haich, "Initiation" ]À chaque instant, efforçons-nous d'être un canal.
Un canal qui ne retient rien pour lui-même.
Le Ciel a tant à donner et la Terre tant à recevoir.
- Comment puis-je aider ?
C’est LUI qui aide à travers toi.
CELUI QUI AIDE EST LE PONT
ENTRE L’AIDÉ ET L’AIDE ETERNEL,
MAIS SEULEMENT AUSSI LONGTEMPS
QUE C’EST NECESSAIRE. « C’est notre « petit moi », qui dans sa vanité, veut aider plus qu’il n’est nécessaire, parce qu’aider lui donne de l’importance. »
« Il faut se réjouir de pouvoir s’effriter au profit des autres. Donne-leur beaucoup, et regarde-les s’enfuir au fond de leur tanière les mains pleines des avantages obtenus, ils sont transportés. Donne plus, donne ton cœur. »
« Partager, c’est faire circuler ce que vous recevez. Qui garde pour lui ce qui appartient à tous, adore une idole. Que ceux qui entendent comprennent. »
L'air, bien qu'invisible et impalpable, maintient à flot un bateau de milliers de tonnes. De même, bien qu'invisible et impalpable, l'amour maintient en vie.
On renfloue un navire en lui injectant de l'air,
On redonne le goût de vivre en insufflant de l'amour.
Une parole, une main, un regard, une présence suffisent.
LA FORCE QUI ÉLÈVE :
C’EST LE DON DE SOI, L’OFFRANDE DE SOI.
Qu'est-ce que le don de soi ?
L'animal est centré sur lui-même.
Il ne se réjouit que de ce qui est à lui.
Son air, sa nourriture, son petit.
S’il va bien, il se réjouit de tout.
Il vit dans un cercle qui s’appelle lui-même.
Ce qui est à l’intérieur du cercle, il l’absorbe,
car il centre tout sur lui-même.
C’est juste le contraire chez l’homme,
SA mesure [ ce que Dieu attend de nous ] et votre joie sont
ce que vous rayonnez au-delà du cercle.
L’homme est rempli [ empli de Dieu ], il rayonne –
et cela ne suffit jamais,
donc sa joie n’a pas de mesure.
SI TOUT EST JOIE AUTOUR DE VOUS,
LA MESURE EST JUSTE.
« Une fois vos pieds posés sur le chemin du renoncement, dès les premiers pas, vous vous heurterez à la souffrance. Parce que le cœur de l'homme est naturellement instinctivement préoccupé de soi, ce renoncement est un arrachement ! Mais ne craignez pas la souffrance, craignez le mal. »
« Mon vœu le plus cher aujourd'hui c'est qu'une personne prenne de son temps pour m'écouter sans me juger. »
L'échange, le partage
_ _
« Hors de l’échange, il n’est que racornissement.
Je ne m’intéresse plus ni aux vanités, ni aux colères, ni aux prétentions des hommes, ni aux biens qui me peuvent échoir, ni aux maux qui me peuvent frapper, mais en cela seul en quoi je m’échange. »
« Sollicités de s’échanger, ils ont voulu être servis. Et quand ils s’en vont, il n’est plus rien.
(...) Ces fleuves qui meurent stériles, ne s’étant point, le long des rives, changés en arbres, changés en herbe, changés en nourriture pour les hommes.
(...) La vie n’a de sens que si on l’échange peu à peu.
(...) Ceux-là qui n’échangent rien ne deviennent rien. Et la vie n’aura point servi à les mûrir. Et le temps coule pour eux comme la poignée de sable et les perd. Et qu’ai-je à remettre à Dieu en leur nom ? »
« L’humilité de cœur n’exige point que tu t’humilies mais que tu t’ouvres. C’est la clé des échanges. Alors seulement tu peux donner et recevoir. Et je ne sais point distinguer l’un de l’autre ces deux mots pour un même chemin. »
Elisabeth Kübler-Ross, confia à la fin de sa vie :
« Je dois apprendre à recevoir, à dire merci, mais aussi la patience et l'abandon. Tout au long de ma vie, j'ai donné, donné, mais je n'ai jamais su recevoir. Aujourd'hui c'est ma leçon : apprendre à recevoir de l'amour, des soins, découvrir à mon tour ce que c'est que d'être materné. J'ai compris que j'avais édifié un grand mur de pierre autour de mon cœur pour me protéger des blessures. Mais ce mur faisait également obstacle à l'amour. »
« Recevoir est autre chose qu’accepter. Recevoir est d'abord un don, celui de soi-même. Avare celui qui ne donne point la lumière de son visage en échange de ton offrande. Avare la terre qui ne s’embellit point quand tu y as jeté des graines. »
« Il est difficile d'écouter. Nous sommes d'ordinaire si pleins de nos propres pensées et réactions que nous écoutons rarement ce que quelqu'un essaie de nous transmettre. »
« Je te parlerai donc de l’audience. Si tu ouvres ta porte au chemineau et qu’il s’assoie, ne va point lui reprocher de ne pas être autre. Ne le juge point. Car ce dont il avait d’abord faim c’était d’être là quelque part, chez quelqu’un avec sa lourdeur, son bagage de souvenirs, sa respiration difficile et son bâton déposé dans un coin. C’était d’être là dans la chaleur et dans la paix de ton visage, juste avec tout son passé, qui n’est point en cause et toutes ses tares comme dévêtues. Sa béquille qu’il ne sent plus puisque tu ne lui demandes point de danser. Et alors il se rassure, et le lait que tu lui verses il le boit, et le pain que tu romps il le mange et le sourire que tu lui accordes est manteau tiède comme le soleil pour un aveugle.
Et où vois-tu que tu lui donnes quelque chose, si tu ne lui donnes pas l’essentiel qui est l’audience, celle-là même qui peut faire si nobles tes relations avec ton ennemi le plus mortel ? Quelle reconnaissance escomptes-tu tirer de lui par le fardeau de tes présents ? Il ne pourra que te haïr s’il s’en va de chez toi perdu de dettes. »
« Nous en arrivons à un point d’interprétation très délicat, celui du parrainage de l’action par l’amour. Ce principe a été fort mal compris, et ce malentendu a mené au ressentiment, qui a poussé les gens à s’écarter de la voie. Depuis des siècles, on vous dit que l’action animé par l’amour doit être guidée par le plus grand bien de l’autre. Mais Je vous dis ceci :
La personne essayant de « faire le bien » en fonction de l’autre (c'est-à-dire pardonner rapidement, montrer de la compassion, continuellement ignorer certains comportements) devient rancunière, coléreuse, amère.
(...) Attention : tu dois voir toute la valeur de ton Soi avant de pouvoir voir toute la valeur de quelqu’un d’autre. Tu dois d'abord connaitre la sainteté de ton Soi avant de pouvoir reconnaitre la sainteté de quelqu’un d’autre. Si tu mets la charrue avant les bœufs (comme la plupart des religions te demandent de le faire) et que tu reconnais la sainteté de quelqu’un d’autre avant toi-même, tu en auras un jour du ressentiment. »
« Il n’est pas souhaitable de faire la charité par devoir. Je te le dis : vous n’avez de devoirs qu’envers vous-mêmes, qu’envers vos propres qualités ; cultivez-les, et votre charité deviendra de l’amour. »
« Le véritable sens de la charité s'orientera toujours vers le don de soi aux autres. Cette aide peut être matérielle, sans aumône, mais aussi spirituelle ou simplement de temps consacré à une personne seule. Combien de malades souffrent dans vos hôpitaux davantage de solitude que de maladie ? »
«
Tes bonnes actions deviennent un investissement. Abandonne cette manière de voir. Sème, jette, donne, sans esprit de retour. Le désir d’aider par des œuvres charitables ou des entreprises grandioses, trop souvent, cache l’appétit du succès et de la domination. L’esprit de celui qui les conçoit doit au préalable avoir passé par le feu purificateur du renoncement. Sinon c’est le moi qui tente, sous des formes déguisées, de se manifester. »
« Le sacrifice qui fonde les Êtres prend le nom de Charité quand il honore Dieu à travers son image humaine. Mais si nous ne donnons qu’à l’individu, la Charité prend figure de démarche inacceptable. La dignité de l’individu exige qu’il ne soit point réduit en vassalité par les largesses d’un autre. Il serait paradoxal de voir les possédants revendiquer, outre la possession de leurs biens, la gratitude des non-possédants.
La Charité véritable étant exercice d’un culte rendu à l’Homme, au-delà de l’individu, impose de combattre l’individu pour y grandir l’Homme. Exclusivement fondée sur les mouvements de pitié à l’égard des individus, notre charité mal comprise nous interdit tout châtiment éducateur. »
« Ma conception de l’amour me rendrait insupportable l’idée de donner un repas gratuit à une personne en bonne santé. Cette pratique a conduit à dégrader la nation en encourageant la paresse, l’oisiveté et même le crime. »
« La charité est propre au genre humain et la compassion appartient au monde de lumière.
La charité est limitée, parce que le mental y fait vite intervenir l’ego. La charité est fière, orgueilleuse et réussit rarement à se dégager du mental qui organise toujours les choses en fonction d’un retour quelconque. On ne veut pas afficher qu’on attend quelque chose en retour, mais le mental réussit à se manifester jusqu’à produire une tristesse s’il n’arrive rien en retour.
Dans votre langage terrestre, le mot compassion suggère un partage de souffrance. Dans ma vision cosmique, je le définis comme le débordement d’une énergie venant du cœur ou du centre de la personne vers une autre personne. La compassion est infiniment gratuite, aussi gratuite que l’arbre qui offre au soleil l’abondance de ses feuilles au printemps. Elle pourrait s’appeler la charité de Dieu. »
Au commencement : la cire est froide, l’air est froid.
Qui allume la flamme ?
L’air ? – Non. La cire ? – Non.
La flamme qui brûle déjà.
Le lien, c’est lui qui transmet le feu. (l'homme doit brûler de foi et d'amour afin d'enflammer les autres hommes)
Je tombe de sommeil et Roland me force à écrire ceci : « Je t’ai plongée dans le calme de la campagne pour te faire moissonner des gerbes de lumière ; tu as maintenant les mains pleines de scintillements, pars sur les chemins pour semer. Je sais que tu voudrais rester inactive, mais le temps de repos dans nos jardins est fini. Prends ton bâton de pèlerin et va parler de Dieu.
Il va falloir maintenant que tu œuvres, que tu t’emploies à enseigner la consolation, que tu transfigures les larmes, que tu allèges le cosmos de toutes ces douleurs qui se flétrissent sur elles-mêmes. Cette source de repliements intérieurs ferme le circuit aérien de notre pouvoir (de notre aide). »
« Allège les cœurs, là est ta mission, je t'aiderai.
Console les faibles, les malheureux, les infortunés qui toujours se croiront petits parmi ceux qui ont réussi. Console ceux qui échouent et qui pensent reculer parce qu’ils marchent sur des chemins qui s’allongent à mesure qu’ils peinent. Ils sont déjà dans les voies du renoncement.
L’homme doit croire à sa vie future. Une moitié de l’univers pleure ses disparus, un quart peut-être est inconsolable ; imagine le volume que forment dans l’univers toutes ses larmes. Fleuve de douleur qui coule entre les rives de l’indifférence et des heureux. Je t’en supplie, aide tout cet amour humain à se transfigurer.
Après ta mort, l’empreinte de tes pas doit rester lumineuse sur les chemins qui mènent à Dieu. Ces pas de clarté serviront de guides à ceux qui viendront après toi. »
« Le monde a un besoin désespéré d'humains dont le niveau de croissance personnelle leur permet de vivre et de travailler avec les autres dans la coopération et l'amour. »
Tu es mon pareil plus dense.
Nous ne pouvons pas agir.
Nous ne pouvons être que parole silencieuse.
Mais si la parole et la main sont unies,
alors tout est possible.
Si tu crois que j’ai une voix – je peux parler.
Si tu ne le crois pas – je suis muet.
Nous descendons à travers votre foi,
car la foi – c’est le pont.
« Ce qu'on prend pour du génie, c'est le travail de l'ange en nous. C'est ainsi que naissent les œuvres puissantes, brillantes et remarquables, et que peut se réaliser l'objectif supérieur de l'humanité.
Dans l'histoire, les plus grands artistes, savants ou héros sont des êtres qui par une puissante intention charitable n'ont cherché qu'à aider les autres. Ils se sont ainsi élevés au dessus de ce que nous percevons comme nos limites pour atteindre la véritable grandeur. »
Dieu nous demande d'aimer notre prochain, mais non de prendre son fardeau. Ce serait prétendre supplanter les guides qui veillent à son bien véritable.
Mais si la personne souffre ? Inutile de prier pour qu'elle soit soulagée, le Ciel n'a nul besoin de ce rappel. Éclairons-la sur le pourquoi de la Vie et des épreuves qui la jalonnent. Invitons-la à ouvrir son âme pour recevoir un soutien du Ciel.
Une femme, spirite et médium, demanda à Dieu dans ses prières d'adoucir les cruelles épreuves que traversait son père. Son guide spirituel lui dit : « Demande simplement pour lui la force de les supporter avec patience et résignation, en lui rappelant que tout a sa raison d'être dans l'existence humaine. »
« Comment redistribuer l'Amour ?
Relis la parabole du semeur dans l'Évangile. Les graines sont l'Amour et l'enseignement de Dieu. Donne, sans discrimination. Elles ne germeront pas tout de suite, mais tu les auras plantées. Donne, la main largement ouverte, mais sans étouffer l'autre. Ne te laisse pas étouffer non plus, comme par le lierre qui s'accroche à l'arbre. »